Politique

De Wiki MCU
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cet article est une ébauche.


Information : Données actualisées

Le système politique et administratif mandelsien repose sur une très ancienne tradition républicaine. Cependant, les deux derniers siècles ont surtout été marqués par le retour à des formes de monarchies sur les terres continentales ayant largement contribué à désorganiser les différents territoires. Depuis 1815, et le retour à un régime républicain unifié, les gouvernements successifs s’attachent à remettre en place des institutions démocratiques et organisés. Cette volonté se concrétise en 1823 avec l’adoption de la constitution de la VIIème République.

VII ème République des Terres de Mand'hel

Depuis 1815, et plus encore depuis 1823, le système politique mandelsien est assimilable à une république dans laquelle le pouvoir exécutif est exercé par un conseil élu au scrutin universel de liste directement par le peuple. Le pouvoir législatif est exercé a la fois par des représentants nationaux élus par le peuple, par des représentants locaux élus par leur pairs au sein des assemblées locales (conseils provinciaux, conseils des comtés, conseils municipaux) et par le peuple en direct au travers d'une assemblée citoyenne.

Historique

!! Avertissement : Données non actualisées

Les premières et deuxième Républiques des Terres de Manh'del étaient des systèmes parlementaires. Lors de la proclamation de la troisième République en 1815, Justine de Salamille suggère à l'assemblée constituante de travailler sur un système dans lequel le gouvernement et ses membres sont élus directement par le peuple et dans lequel celui-ci élit des représentants mais est également en mesure de proposer directement des lois. Un tel système n'est finalement proposé à un référendum qu'en 1823 sous la septième République après plusieurs échecs et tentatives de construction d'un système politique démocratique depuis 1815.

Pouvoir exécutif

À l'échelle nationale le pouvoir exécutif est détenu par le gouvernement aussi appelé conseil de gouvernance. Celui-ci est renouvelé entièrement tous les 6 ans. Il est composé de 21 membres avec un déséquilibre entre femmes et hommes qui ne peut excéder un ratio de 40/60 (chaque genre doit compter a minima pour 40% de la liste). Les membres du gouvernement sont élus au scrutin majoritaire de liste à deux tours. Si une liste remporte plus de 50 % des suffrages au premier tour elle est immédiatement élue. Sinon un second tour est organisé. Sont qualifiées au deuxième tour toutes les listes recueillant 10 % ou plus des suffrages ou les deux première listes le cas échéant. Au second tour la liste recueillant le plus de voix remporte l’ensemble de 21 sièges du conseil.

Le conseil élit en son sein un président pour un mandat de 2 ans non renouvelable. Ainsi, au cours d’un mandat du conseil de gouvernance, au minimum trois présidents du conseil se succèdent. Les membres du conseil de gouvernance ne peuvent être élus plus de trois mandats (soit 18 ans consécutifs ou non) au sein du conseil de gouvernance. Ils ne peuvent cumuler d'autres mandat pendant leur passage au sein du conseil de gouvernance. Chaque conseiller reçoit une délégation thématique en lien avec les grandes thématiques nécessaires à la gouvernance de la nation. Ces délégations sont fixées et ne peuvent être modifiées que par un consensus entre l’assemblée nationale et le conseil de gouvernance. Toutefois, le nombre de délégations reste limité à 20 afin de toujours rester avec un conseil de gouvernance composé de 21 membres. En 2023, les délégations sont les suivantes : reconstruction et aménagement du territoire, relations avec les confédérations marchandes, éducation, environnement, transports, relations avec l'assemblée des Maires, relations avec l'assemblée nationale, relations avec l'assemblée citoyenne, affaires de sécurité intérieur, territoires enclavés, affaires étrangères, affaires sociales et de santé, relations avec les communautés autonomes, agriculture et alimentation, justice, travail et développement économique, culture, sports, lutte contre la pauvreté, prospective et planification écologique.

Le conseil de gouvernance a pour rôle d’assurer l’application des lois et de gérer les affaires courantes du pays. Il peut également faire des propositions de lois si toutefois la majorité des membres de ce conseil co-signent la proposition.

Le gouvernement a le pouvoir, si les 2/3 de ses membres en sont d'accord de dissoudre l'une ou l'autre des trois assemblées. Toutefois, un tel acte prévoit que le dit gouvernement met en jeu sa responsabilité devant les deux autres assemblées. Ces dernières, réunis en congrès, peuvent alors renverser le gouvernement (scrutin majoritaire). Si l’assemblée des Maires est dissoute cela à pour conséquence de provoquer de nouvelles élections municipales. Enfin le gouvernement est contrôlé par le congrès qui peut lui demander des comptes et par le conseil permanent, qui peut saisir le congrès pour dissoudre le gouvernement.

Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est divisé selon trois assemblée lesquelles composent le congrès de la République de Mandelsy.

La première assemblée est l’assemblée nationale. Elle est composée de 98 députés élus directement par le corps électoral et de 196 représentants des élus par les conseils provinciaux, les conseils des comtés ou représentant les communautés autonomes. Le nombre de députés est évolutif en fonction de la population (avec un ratio d'un député par million d'habitants). Ces représentants sont élus tous les 6 ans selon un scrutin de liste (directe ou indirect).

La deuxième assemblée est l'assemblée des Maires. Composée de 1682 membres elle est constituée des maires (ou le plus souvent de leur représentant désigné au sein du conseil municipal). Selon les sujets cette assemblée peu recourir à deux type de votes : vote simple ou chaque Maire possède une voix, vote proportionnel ou chaque Maire possède autant de voix qu'il y a d'électeur dans sa commune. Ce deuxième système de vote donne un caractère plus représentatif des Maires et favorise particulièrement ceux des grandes villes. Les sujets et thématiques pouvant être soumises à ce type de vote sont identifiés dans la constitution avec par exemple tout ce qui est en lien avec l'aménagement du territoire. Les domaines plus régaliens font le plus souvent l'objet d'un vote simple. Les communautés autonomes ne sont pas représentées au sein de l’assemblée des Maires.

La troisième et dernière assemblée est l'assemblée citoyenne. Elle est constituée de 250 citoyens tirés au sors sur les listes électorales y compris celles des communautés autonomes. Ceux- ci se voient conférer un mandat de deux ans calé sur celui des présidents du gouvernement.

Les trois assemblées ont pour fonction de proposer, voter et modifier les lois. Pour être approuvé, un texte doit être adopté par deux assemblées au moins. Ainsi, si deux assemblées sur trois adopte un texte, il n’est pas débattu dans la troisième instance. Les trois assemblées ont également pour rôle de contrôler les actions du gouvernement et peuvent demander des comptes à celui-ci. Chaque assemblée peut être dissoute par le gouvernement. Les deux autres peuvent en retour se réunir en congrès et proposer de renverser le gouvernement. Le congrès peut être saisi par le conseil permanent afin d’examiner une motion de renversement du gouvernement. Chaque assemblée peut également proposer une telle mention au vote du congrès si 2/3 de ses membres en sont d’accord.

Enfin, le congrès peut nommer et révoquer les membres du conseil permanent. Les noms sont proposés individuellement et doivent être adopté à la majorité absolue des membres du congrès (soit 1114 voix sur 2226).

Pouvoir judiciaire

Schéma du système judiciaire mandelsien

Le pouvoir judiciaire peut être divisé en plusieurs branches. En premier lieux, et au dessus de toutes les autres juridictions, on a le conseil permanent. Sa fonction première est de contrôler les actions du gouvernement et d’assurer la pérennité de l’action publique. À ce titre, il a le pouvoir de provoquer une réunion du congrès en vue de lui faire discuter une motion de censure envers le gouvernement. Le conseil permanent est également garant de l’honorabilité du gouvernement et des membres du congrès. À ce titre, il peut déclencher des procédures juridiques devant les tribunaux des autres branches de la justice mandelsienne à l’encontre des membres du gouvernement ou du congrès. Le conseil permanent est enfin l’institution légitime pour juger de tout ce qui peut relever du conflit d’intérêt, de la corruption ou de l’exemplarité des élus de la République. Il peut déléguer ce pouvoir à des tribunaux administratifs, lesquels constituent la deuxième branche de la justice mandelsienne.

La justice administrative est composée de deux niveaux de tribunaux : les tribunaux administratifs comtaux et le tribunal administratif national. Cette branche de la justice mandelsienne est la seule habilitée à juger de litiges impliquant l’administration. Elle peut également par délégation juger des élus pour ce qui peut relever des conflits d’intérêt, de la corruption ou de l’exemplarité républicaine si le conseil permanent lui délègue ce pouvoir. En cas de refus des décisions des deux niveaux de tribunaux, un jugement du conseil permanent peut être sollicité.

La justice commune est composée de trois niveaux de tribunaux : les tribunaux commun locaux, les tribunaux commun provinciaux et le tribunal commun national. Il existe au minimum un tribunal local par comté et ceux-ci peuvent être plus nombreux dans les comtés comprenant des grandes villes. Au sein de chaque niveau, il existe des tribunaux spécialisés pour juger tel ou tel type d’affaires. Ainsi les tribunaux confédéraux (locaux, provinciaux, national) jugent des affaires impliquant les confédérations marchandes et des litiges liés au travail (considérant que l’écrasante majorité des entreprises mandelsiennes sont rattachées à une confédération). Les tribunaux civils jugent des affaires civiles et mobilière (succession, divorces, adoptions, …). Enfin les cours de l’ordre public traitent des crimes, délits, infractions et contraventions en tout genre.

La plupart des affaires sont examinées par les tribunaux locaux, puis peuvent être réexaminées par les tribunaux provinciaux et ensuite par le tribunal national. Ce dernier se contente généralement de vérifier que le droit a été correctement appliqué. Pour des affaires complexes un ultime jugement peut être sollicité de la part du conseil permanent si cela risque de porter atteinte au « prestige national » (cette dimension doit être appréciée par le tribunal administratif national). Les communautés autonomes possèdent leur propres tribunaux mais leur organisation est similaire à celle des tribunaux de Mandelsy continentale.

Politique locale

La politique locale s’exerce à trois niveaux : celui des provinces, celui des comtés et celui des communes. Chaque niveau est dirigé par un conseil élu grâce à un scrutin universelle de liste à un tour pour une durée de 6 ans. Au sein des conseils (provinciaux, des comtés, municipaux), chaque liste y est représentée proportionnellement au nombre de voix reçus. Pour ces trois scrutins, les votes blancs sont comptabilisés et un nombre de poste proportionnel au nombre de votes nuls est dédié à des citoyens tirés au sort dans les différents conseils. Par exemple, dans un conseil qui comporterait 100 membres, si les votes blancs représentent 5 % des voix, alors 5 des 100 élus dudit conseil sont tirés au sort sur les listes électorales.

Chaque niveau a des compétences particulières qui s’exercent sur leur territoires respectifs. Cette division des compétences tant à donner un poids très important aux communes tandis que les comtés et les provinces se chargent de domaines plus marginaux. Les communes étant souvent très étendus et correspondent aux bassins de vie de la population à l’exception des grandes aires urbaines de l’ouest.

Composition et compétences des conseils provinciaux

Les conseils provinciaux sont composés de 51 membres élus selon les modalités exposées précédemment indépendamment de la population de la province.

Les compétences des conseils provinciaux sont surtout tournées autour des politiques environnementales. Les provinces veillent donc à la préservation des milieux aquatiques, des zones forrestières, des milieux protégés de toute nature et pour celles ayant des côtes à la préservation des littoraux. En cohérence avec les schémas nationaux, elle pilotes également la politique d’implantation des énergies renouvelables solaire, éoliennes et géothermique et sont donc à ce titre compétente pour négocier les sites d’implantation avec les communes. Les autres sources d’énergie (nucléaire, hydroélectrique essentiellement) restent de la compétence de l’état. Les provinces accompagnent tous les projets des autres collectivités (comtés et communes) en lien avec la préservation de l’environnement. À ce titre elles disposent d’enveloppes pour financer de tels projets.

Enfin, les provinces ont pour mission d’assurer la cohérence des politiques menées par les comtés sur son périmètre afin de garantir une équité entre les territoires.

Composition et compétences des conseils des comtés

Les conseils provinciaux sont composés de 51 membres élus selon les modalités exposées précédemment indépendamment de la population du comté.

Les comtés ont des compétences dans des domaines assez variés. Dans l’éducation, ils ont la charge du développement de l’enseignement des cycles d’approfondissement et de spécialisation, considérant que toutes les communes ne peuvent proposer des formations dans ces cycles. Au titre de cette compétence lié à l’éducation, ils s’assurent aussi du juste maillage d’établissements des trois premiers cycles dans les communes. Les comtés sont également compétents en matière de tourisme et ont à charge d’organiser la politique touristique en coopération avec les communes. Sur le plan des transports, les comtés sont chargés d’entretenir et de développer s’il y a lieu le réseau de voies carrossables inter-villes. À ce titre, il traduit les orientations du schéma national cyclable sur son territoire.

Dans le cas de comtés composé de petites communes, ceux-ci assurent les compétences liées à l’action sociale et médico-sociale (enfance, personnes handicapées, personnes âgées…).

Enfin, les comtés ont pour mission d’assurer la cohérence des politiques menées par les communes sur son périmètre afin de garantir une équité entre les territoires. Cette mission est particulièrement importante dans l’ouest du pays dans la mesure où certains bassins de vie s’étendent sur plusieurs communes. Les comtés assurent alors la cohérence de l’ensemble des politiques portées par les communes et particulièrement des transports locaux, de l’urbanisme ou des stratégie de développement économique.

Composition et compétences des conseils municipaux

Nombre d'élus par commune aux élections municipales de 2021 Jusqu'en 2015, les conseils municipaux sont composés d'un Maire souvent nommé par le roi de la ville ou du royaume dans lequel se situe la municipalité et de conseillers. Depuis la restauration de la République en 2015, les conseils municipaux sont élus par le peuple. Le conseil municipal désigne ensuite en son sein un Maire et des adjoints. Lors des premières élections municipales en 2016, le nombre de conseillers municipaux n'était pas légalement fixé. Les conseils comprenaient autant de membres que lors de la période monarchique.

Pour les élections municipales de 2021, le nombre de conseillers municipaux est fixé en fonction de la population municipale recensée en 2018. Au minimum, les communes ont un conseil municipal composé de 15 membres. La ville de Theide possède le plus grand conseil avec 271 élus.

Tableau des élus par population
Nombre d'habitants Nombre de conseillers municipaux Nombre de communes concernées Soit
Entre 0 et 4 999 15 37 555 élus
Entre 5 000 et 9 999 25 20 500 élus
Entre 10 000 et 19 999 35 865 30 275 élus
Entre 20 000 et 49 999 45 546 24 570 élus
Entre 50 000 et 99 999 55 129 7 095 élus
Entre 100 000 et 199 999 65 49 3 185 élus
Entre 200 000 et 499 999 75 23 1 725 élus
Entre 500 000 et 999 999 85 3 255 élus


Les communes de plus d'un million d'habitants ont un nombre de représentants dans leurs conseils municipaux personnalisés. Ainsi le conseil de la municipalité de Thilck sur Cisif compte 101 membres ; ceux de Détour et de Gwarnay, 105 membres ; ceux de Vermengue et Merick sur Cisif 131 membres ; celui de Jorfou, 161 membres ; ceux de Larçay et de Montgarlac, 171 membres ; celui d'Elsonburg, 185 membres et celui de Theide 271 membres. Au total, les communes sont représentées par 69 692 élus (1682 Maires).

Les communes sont dotées de très nombreuses compétences et ont une véritable influence au niveau nationale grâce à leur participation à l’organe législatif qu’est l’assemblée des Maires. Sur leur territoire les compétences des communes s’exercent sur le plan de l’urbanisme, du logement, des espaces publics, de la gestion des établissements scolaires des trois premiers degrés, de l’ensemble des équipements publics locaux, de l’organisation de l’offre de transports locaux (au sein de la commune et/ou avec les communes avoisinantes) de la tranquillité et de la salubrité, de l’état civil, de l’animation locale et des festivités, des actions sociales et médico-sociales si la commune est suffisamment grande pour assumer cette charge[19]. Les communes sont également garantes de l’organisation des élections sous la supervision des services de l’état. Elles collaborent également avec les échelons territoriaux supérieurs au niveau des politiques environnementales, du tourisme et de l’offre de soins et de secours.

Principaux mouvements politiques

L’ensemble des mouvements politiques existant aujourd’hui en Mandelsy ont été créés à l’occasion des élections municipales de 2021. Ces différents mouvements se classent sur l’échiquier politique de la manière suivante.

Positionnement des différents partis politiques mandelsiens sur l'échiquier politique Trois partis sont classés sur la gauche de l’échiquier politique et se différencient des autres par le modèle économique qu’ils promeuvent. À gauche, on retrouve la Ligue de l’Ouest (LO) qui défend une vision plutôt socialiste de la société prônant la mutualisation et une distribution la plus équitable des biens. Ce mouvement arrive en 4ème position aux élections municipales de 2021.

L’Union Républicaine Libre (URL), parti arrivé en tête des élections municipales de 2021, est constitué de nombreux maires parmi ceux élus en 2015 et s’étant désolidarisés de la politique sécessionniste vis-à -vis des institutions internationales menée par Karl Silver Stone en 2020. C’est un parti plutôt à tendance écologiste ou dans tous les cas qui promeut un développement raisonné et limité du pays dans le respect des valeurs républicaines et de l’environnement mandelsien. Les partis de droite jugent l’URL comme un parti extrémiste sur les questions en lien avec l’écologie par opposition au modèle plutôt capitaliste et consumériste qu’ils défendent.

Plutôt classé au centre-gauche, l’Union des Républicains Convaincus (URC) se rapproche beaucoup de l’URL mais va un peu moins loin sur les questions liées à l’environnement tout en promouvant un modèle économique relativement sobre mais s’inscrivant plus dans les dynamiques internationales.

Au centre de l’échiquier politique on retrouve deux partis : le mouvement de défense du peuple suffouite (MDPS) et l’union du nord et des oubliés. Ces deux mouvements se caractérisent par la défense des intérêts de territoires en marge du cœur économique du pays. Parfois classé comme indépendantistes, la sécession avec le pouvoir central n’est pour eu qu’un dernier recours. Sur le plan économique, ils promeuvent un entre-deux incluant un développement raisonné des territoire mais une intégration du pays dans l’économie mondiale qu’ils perçoivent comme bénéfique pour les territoires qu’ils défendent. L’UNO arrive en troisième position des élections municipales de 2021 tandis que le MDPS se classe en 9ème position.

Sur la droite de l’échiquier politique on retrouve plusieurs typologies de partis : les partis à tendance royalistes et les partis indépendantistes. La confédération indépendantiste de l’ouest (CIO), parti classé plutôt au centre-droit, promeut la division de la Mandelsy en plusieurs petits états dont un état fort économiquement et correspondant aux actuelles provinces d’Appartagne, du Sinaï et du Chainay. Ce parti est arrivé en 5ème position aux élections municipales de 2021. L’Union des conservateurs de l’ouest et du sud (UCOS), est très proche mais ne cherche pas à tout prix à diviser le pays. Leur doctrine se fonde également sur la puissance économique des régions ouest du pays et prévoit de les favoriser pour les renforcer afin de les intégrer dans l’économie mondiale. L’UCOS est arrivée en 8ème position aux élections municipales 2021.

Toujours sur la droite de l’échiquier politique, on retrouve deux mouvements à tendance royaliste : le Mouvement de Rétablissement de la Royauté (MRR) et Les Mandelouites Royalistes (LMR) qui arrivent respectivement en 10ème et 14ème position des élections municipales de 2021. Ces deux partis souhaitent le rétablissement d’un régime monarchique tel qu’il existait avant 2015. Le LMR est porté plutôt par d’anciennes familles nobles mandelouites, tandis que le MRR est porté par de grandes familles bourgeoises génouites très attachées à ce régime. Le Parti des Faucheur d’Arbres (PaFA) est un parti anti-écologiste souhaitant l’abolition du plan EDEM et prônant un développement de la Mandelsy fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles du pays. Ce parti s’est classé en 13ème position aux élections municipales de 2021.

Enfin, à l’extrême droite de l’échiquier politique on retrouve le MLKSS (Mouvement de Libération de Karl Silver Stone), un parti fondé en soutien à l’ancien président autoproclamé de la Mandelsy. Il promeut la libération de Karl Silver Stone et son retour au pouvoir. Le MLKSS est arrivé en 12ème position aux élections municipales de 2021. Les Montagnards du Centre (LMC) est le parti à l’origine des évènements de la seconde opération papillon. Il défend une place plus importante pour les régions des montagnes au centre du pays arguant que l’essentiel des ressources naturelles et notamment les minerais y sont enfouis. Ce parti est arrivé en 7ème position aux élections municipales de 2021.

Symboles mandelsiens

La Marche du Cavalier

Hymne mandelsien composé par Bleuet de Civalilles ici dans un recueil de chants révolutionnaires. La marche du Cavalier est l’hymne mandelsien depuis 1849. Il s’agit d’un chant écrit par Bleuet de Civalilles lors de la deuxième révolution génésienne en 1619 et mis en musique par Hilmar Gangnomski en 1849 peu avant sa mort.

Ce chant raconte le voyage d’un cavalier génésien enrôlé de force dans l’armée d’Appartagne, désertant le front pour retourner chez lui dans l’Est du pays. Il s’inspire de l’histoire d’un cousin d’un des domestiques de Bleuet de Civalilles, Alphonse Dais qui fut effectivement enrôlé de force dans l’armée d’Appartagne et qui parvint à fuir les combats qui faisaient rage en Appartagne. Alphonse Dais, fut cependant arrêté puis exécuté après avoir traversé les Monts de Grammes.

En 1849, les révolutionnaires reprennent les paroles de Bleuet de Civalilles, ce chant étant synonyme d’espoir. Les souverains qui prirent le pouvoir après la prise de Theide, acceptèrent de faire de ce chant l’hymne du pays considérant qu’il avait été une sorte de cris de ralliement ayant permis le renversement de la République. Dans un même temps, Hilmar Gangnomski alors mourant composent sa XIXème symphonie est orchestre le chant écrit par Bleuet de Civalilles. Celui-ci constitue alors le dernier mouvement de cette symphonie. Très paradoxalement, les trois premiers mouvements, eux aussi orchestrations de chants plus anciens, promeuvent la liberté (c’est d’ailleurs l’autre nom de cette symphonie : « Symphonie des libertés », le quatrième mouvement porte comme titre complet : « La marche du Cavalier, ou la liberté d’espérer »).

Symphonie des libertés, 4ème mouvement : La marche du Cavalier, ou la liberté d'espérer - Bleuet de Civalilles & Hilmar Gangnomski [1er couplet] Enrôlé par la force dans une guerre, Qui n’avait pas son pareil sur Terre, Je vivais jour après jour un enfer. À l’aube du millième jour, Je pris mon courage et quittait l’armée pour toujours. Je voulais les revoir, Ma femme, mes enfants, mes lueurs d’espoir.


[Refrain] À cheval je traverse mon pays, Bravant tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Afin de revoir la terre que je chéris.


[2ème couplet] Au milieu des champs sous une mer de sang, Horreur, peur et effarement, Sont le lot de tous les enfants. Je traversais ses contrés, Pourchassés par d’autres cavaliers, Qui avait pour mission, De m’abattre sans sommation.


[Refrain] À cheval je traverse mon pays, Bravant tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Afin de revoir la terre que je chéris.


[3ème couplet] Après sept jours et sept nuits de cavale, Je venais à bout des derniers champs de céréales. Venait alors une étape cruciale, La traversé des Mont de Gramme. Ces montagnes infâmes, Avaient décimé de nombreux aventuriers, Qui avaient tenté de les traverser.


[Refrain] À cheval je traverse mon pays, Bravant tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Afin de revoir la terre que je chéris.


[4ème couplet] Asséché et complétement épuisé, J’arrivais enfin sur des rivages désenchantés Ceux du lac aux cent cités. Là aussi la guerre faisait rage, Balayant tout sur son passage. Pourtant, partout où je passais, Tout le monde désirait la paix.


[Refrain] À cheval je traverse mon pays, Bravant tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Afin de revoir la terre que je chéris.


[5ème couplet] Infinis et mornes, telles sont les plaines, Qui s’étendent au-delà de ses terres de haines. Dépourvus de présence humaine, Elles sont cependant synonymes Du retour à une liberté sublime, Celle de vivre simplement Près de ceux qui partagent mes sentiments.


[Refrain] À cheval je traverse mon pays, Bravant tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Afin de revoir la terre que je chéris.


[6ème couplet] Enfin au détour d’un chemin, La promesse d’un lendemain, Dépourvu de chagrin Voyait enfin le jour. Ils étaient là et semblaient m’attendre depuis toujours. Je pouvais enfin les voir, Ma femme, mes enfants, mes espoirs.


[Refrain] À cheval j’ai traversé mon pays, Bravé tous les interdits, Faisant fi de tous les ennemis, Je revis enfin ma terre chérie.

Le drapeau Or et Azur

Le drapeau mandelsien a été adopté dans sa forme actuelle en 1849 à l’avènement du Grand Royaume de Mandelsy. Il reprend alors certains éléments du drapeau de la République de Génèse et notamment ses couleurs, l’or et l’azur, et sa structuration en bandes horizontales.

L’azur a été utilisé dès l’an 1000 dans les armes de la première République. Il symbolise l’eau, comme source de la vie. Son usage dans les armes anciennes est à rattacher aux croyances religieuses (Rykjdom et Kajoularian) qui élèvent la nature et les éléments naturels au rang de divinité. Cette couleur est donc naturellement présente dans tous les symboles religieux.

L’or a été introduit sur le drapeau adopté pour la deuxième république de Génèse pour symboliser la prospérité, la richesse et la stabilité (ou “sagesse”) que devait apporter le nouveau régime républicain. L’usage de cette couleur sur le drapeau du pays venait en opposition à la Monarchie d’Appartagne caractérisée par un autoritarisme exacerbé et un état de pauvreté important de la population.

Le drapeau de la République de Génèse était constituer d’une bande jaune ceinturée par deux bandes azur. Cette disposition symbolisait l’harmonie qui devait exister entre les activités humaines prospert (représentées par le jaune) et la nature illustrée par les deux bandes azurées. La bande inférieure représentant la mer et le la bande supérieure le ciel ou l’eau contenue dans les nuages, laquelle permet la subsistance et la prospérité des humains. Au milieu, dans la bande jaune, les armes de la République complétait l’étendard.

Le drapeau actuel reprend en partie cette disposition et conserve cette symbolique. Les armes de la République sont remplacées par un blason conçu en 1849 avec pour objectif d’enrichir la symbolique du drapeau du pays par d’autres références aux éléments naturels. Le cheval ailé symbolise ainsi l’air et la foudre mais évoque aussi l’animal comme un véhicule fantastique indissociable de la vie des mandelsiens. Les deux sources (les ondulations blanches) font de nouveau allusion à la source de la vie : l’eau. Enfin, le collier du cheval ailé de couleur rouge symbolise une certaine forme d’asservissement des hommes aux aléas de la nature. Ces armes se blasonnent ainsi : D’azur au cheval ailé d’or doté d’un collier de gueule volant sur deux sources d’argent. Le drapeau inclut en plus un triangle rectangle de couleur azur sur le côté gauche. Celui-ci est ajouté pour symboliser l’équilibre et l’égalité entre les hommes que le Grand Royaume était censé instaurer. De nouveau ajouté en réaction aux exactions du régime précédent, ce symbole a été intentionnellement mal dessiné. En effet, cette symbolique de l’égalité aurait été mieux représentée par un triangle équilatéral. En usant d’un triangle rectangle, celui est de fait orienté et fait plus penser à une pyramide à laquelle rattache plus une symbolique de domination d’une certaine classe sur les autres. En ce sens, il illustre parfaitement ce qu’est par la suite devenu le Grand Royaume de Mandelsy.

Le retour à un régime républicain en 2015 n’a pas modifié le drapeau immédiatement. Il est en effet prévu de l’ajuster légèrement en remplaçant le triangle rectangle par un triangle équilatéral lors de l’adoption de la constitution de la VIIème République.

Le renard

Le renard est un des symbole de la Mandelsy. Le choix de cet animal comme emblème et comme animal totem du pays trouve son origine dans les croyances religieuses elles même s’appuyant sur la présence de nombreuses espèces de renard en Mandelsy.

Dans les mythologies kajoularian et rikjdi, les animaux sont personnifiés et dans les deux cas le renard tient une place importante. Dans le Kajoularian, Mamar Kajhoula, divinité suprême de ce courant religieux est souvent représenté comme un renard à neuf queues. Les neuf différentes espèces de renards vivant sur le territoire mandelsien seraient des réincarnations de celui-ci et sont donc vénérés en toutes circonstances.

Dans le Rikjdom, les renards élémentaires, accompagnent les différentes déesses et dieux au quotidien. Cette religion, qui place l’être humain au dessus de la nature, considère le renard comme l’animal de compagnie des divinités. Le Rykdom différencies sept renard élémentaires également issus des différentes espèces peuplant la Mandelsy : le renard de feu (roux), le renard de la terre (chatain), le renard de l’eau (gris), le renard du vent (blanc avec des reflets bruns), le renard de glace (blanc, vivant dans les montagnes), le renard du néant (brun), le renard des sables (blond, tigré).

Cette symbolique religieuse est reprise par les institutions au fil des ans. Ainsi, on trouve des représentations de renards un peu partout : dans les livres et dans les enluminures, sur les vitraux des édifices religieux, sur les façades des bâtiments publics, religieux ou privés ou encore dans les armes de certaines villes ou familles.

Organisations étatiques

De nombreuses organisations étatiques organisent la vie du pays. Chaque ministère peut en effet créer des agences ou organisations spécialisées pour accompagner la mise en œuvre des politiques dont il a la charge. Ces agences sont dotées d’un budget, de compétences et de missions qui leur sont propres. Cette organisation vise à assurer une certaine transparence de l’action publique. Les ministère étant donc souvent réduit à des actions de coordination entre les différentes agences étatiques.

Par exemple, le ministère des relations avec les communautés autonomes a mis en place une agence des territoire polaires (AMTP) en charge de la gestion du programment scientifique mandelsien en Eskilsd. Cette agence est également en lien avec les ministères de l’environnement et de l’éducation.

Certaines de ces organisations sont héritées de structures plus anciennes comme c’est le cas de l’Ordre des Chevaliers Jalumaï (OCJ), groupement créé durant la coupure des 300 ans, ayant eu des rôles très variés par le passé et étant désormais considéré comme un service de contre-espionnage rattaché au ministère des affaires de sécurité intérieure.

Le ministère des transports comprend de nombreuses agences chacune chargée du développement ou de la gestion d’un mode de transport particulier. C’est agences ont également souvent une seconde cotutelle d’un autre ministère. Ainsi, l’agence « Mandelsy Cycles » met en œuvre la stratégie nationale pour le développement du vélo en collaboration également avec le ministère de l’économie . « Mandelsy rails » est son équivalent pour les transports collectifs sur voies guidées. On a également, l’agence des ports, des transports maritimes et fluviaux, l’agence des déplacements pédestres pour tous (spécialisé dans la mobilité pédestre et la mobilité solidaire), l’agence mandelsienne de la logistique et du transport de marchandises ou encore l’agence de régulation de la mobilité et de limitation des transports motorisés.

Notes et références

Articles connexes

Notes

Références