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L'histoire connue des Terres de Mandelsy couvre un peu plus de 1800 ans. Cette histoire est décomptée depuis la première unification des Terres de Mandelsy en l'an 1 APU (pour abréviation de Après la Première Unification). L'histoire avant la première unification est presque entière oubliée et notamment sur les 300 ans la précédant. On connait en revanche quelques bribes d'histoire un peu plus loin dans le passé et notamment le fait que coexistaient deux civilisations principales : les Eïdens et les Hänkhts. La période de trois cents ans ayant conduit à la disparition de ces civilisations et à l'émergence des Terres de Mandelsy unifiées est appelée vide des trois siècles. L'étude de cette période, bien qu'officiellement autorisée, est tabou.

Les Terres de Mandelsy avant le vide des trois siècles

Information : Données actualisées

Avant le vide des trois siècles, deux grandes civilisation peuplent les Terres de Mandelsy : les Eïdens plutôt dans l'Ouest du continent et les Hänkhts dans l'est. On suppose que ces peuples se sont longuement affrontés et ont fondé de nombreuses villes dont certaines ont disparu et d'autres sont toujours habitées. Theide, Larh'çay ou encore Nuih'lhnes ont toutes trois été fondées avant le vide de trois siècles comme ont pu l'attester des datations de vestiges de monuments retrouvés dans ces ruines. S'il est donc possible de retrouver des vestiges de cette époque, il n'en est pas de même pour les trois siècles précédant la première unification.

Les historiens sont donc en mesure d'estimer le niveau de civilisation des peuples Eïdens et Hänkhts et de reconstituer leur mode de vie. Cependant, l'émergence de ces civilisations, les évènements clés de leur histoire ainsi que ce qui a causé leur disparition est inconnu.

Le vide de 300 ans (-300 à 1)

Information : Données actualisées

Le vide de trois siècles est une période de l'histoire des Terres de Mandelsy peu documentée et pour laquelle les historiens ne sont pas capables de définir une chronologie. Cette période couvre les trois siècles précédant la première unification. Il n'existe aucun document, récit ou tout autre vestige archéologique pouvant être daté de cette époque. Deux hypothèses sont émises par les historiens pour expliquer la raréfaction des sources sur ces trois siècles alors même qu'il existe des ressources de toutes nature pouvant être datées de la période précédente.

La première, et celle qui est privilégiée du fait de sa vraisemblance, est une lacune apparue dans la transmission de l’écriture et de la lecture. Une diminution de l’alphabétisation aurait induit une diminution du nombre de productions sur cette période. Mécaniquement, les éléments étant parvenue jusqu’à l’époque moderne seraient ainsi moins nombreux. Si cette hypothèse est crédible pour tous ce qui est documents et ressources écrites, elle ne permet pas d'expliquer pourquoi on ne retrouve pas non plus d'objets ou de vestiges de bâtiments pouvant être datés du vide de trois siècles.

La deuxième suppose que tous les documents, objets ou bâtiments pouvant donner des indications historiques sur cette période aient été méthodiquement supprimés. Cette hypothèse correspond bien à la situation réelle où, effectivement, rien de ce qui est découvert dans les campagnes de fouilles archéologiques menées dans les Terres de Mandelsy ne peut être daté de l’un de ces trois siècles. Cependant, elle se heurte à des questions logistiques qui impliquent un contrôle de l’information et des populations d’une ampleur semblant impossible à mettre en place pour l’époque.

L'étude de ces trois siècles si elle est bien autorisée est relativement tabou. Ainsi la recherche scientifique et les historiens travaillant sur cette période sont peu nombreux.

Au sortir de ce vide historique, on retrouve de très nombreux des documents ou objets d’époque attestant de l'organisation des Terres de Mandelsy en un royaume unifié. Ce royaume est contrôlé par de grandes familles, les mêmes qui fondent en 1649, les Grands Royaumes de Mandelsy.

Le grand royaume de Mand'hel (1 - 750)

Information : Données actualisées

Origine et première unification

L'origine du Grand Royaume de Mand'hel est relativement floue. Le premier évènement connu est la proclamation de l'Edit de Larh'çay en l'an 23. Ce texte instaure le Rykjdom comme unique religion autorisée dans les Terres de Mandelsy et permet également de connaitre précisément comment s'organise le grand royaume. L'Edit de Larh'çay est précisément daté en ces termes "En ce quatorzième jour du quatrième mois de la vingt-troisième année après l'unification des terres du Grand Royaume de Mand'hel". Depuis, ce texte constitue la référence pour dater le début de l'histoire post-siècles oubliés.

Au début du premier millénaire, le Grand Royaume de Mand'hel s’organise selon un système féodal dans lequel le roi des Terres de Mand'hel a pour vassaux des rois contrôlant des fragments du Grand Royaume. Il forme ainsi une seule et même entité unifiée couvrant la totalité des terres connues de Mandelsy.

Le roi et ses vassaux constituent la noblesse mandelsienne, laquelle a de nombreux privilèges : elle possède les terres et les différents appareils de production (four, forge, scieries, mines, moulins...). Pour assurer son autorité, la noblesse fait appel à des hommes d'arme. Leur appellation diffère selon les régions : on les nomme chevaliers (dans les territoires de plaines), naviliciens (dans les îles ou territoires côtiers) ou encore montiliciens (dans les montagnes). Chaque corps d'arme forme un ordre auquel les seigneurs peuvent recourir moyennant rétribution. Certains ordres travaillent à plein temps pour un seigneur particulier, d'autres offrent leurs services au plus offrant. Dans tous les cas, pour pouvoir exister les différents ordres jurent fidélité au roi des Terres de Mand'hel. L'Ordre des Chevalier Jalumaï ou l'Ordre des Seigneurs Jötnaraï sont deux exemples de corps armés en activité à cette époque.

Avec l'Edit de Larh'çay, la noblesse s'entoure progressivement d'hommes de foi afin de diffuser le Rykjdom et de convertir les différentes populations mandelsiennes. Jusqu'alors, chaque région possède ses propres croyances. Malgré la volonté des différents rois du Grand Royaume qui se succèdent sur les premiers siècles de l'histoire, la diffusion du Rykjdom est lente et le religions ancestrales perdurent notamment dans les territoires les plus reculés. Afin d'assoir la position du Rykjdom comme religion unique, Larh'çay est déclaré capitale des Terres de Mandelsy en l'an 53. Elle conserve ce titre jusqu'en 699. Sous le règne de Marselius August De Caverh'noise (50 - 95 APU), les Terres de Mandelsy se dotent progressivement de lieux de culte : Jdomis pour les villages, Jdoms pour les villes. Le roi et le Rykjda'Tamura de cette époque Jasurk'atli Alescoh Ier missionnent les ordres pour diffuser la croyance Rykjdom en menant une vaste campagne de prosélytisme. Cela donne lieu à de nombreux affrontements, à des massacres, à des pillages des populations ayant des croyances différentes. De cette manière le roi des Terres de Mand'hel perd quelques uns de ses vassaux, lesquels sont aussitôt confrontés et battus.

Entre les différents vassaux, les conflits sont également récurrents. Ceux-ci s'affrontent pour contrôler des territoires, pour s'assurer du contrôle des ressources naturelles et pour des raison en lien avec la religion. Ces conflits concernent aussi bien les seigneurs convertis au Rykjdom que ceux qui ont refusé la religion dominantes. En effet, certains seigneurs locaux, pour démontrer leur fidélité au roi des Terres de Mande'hel, n'hésites pas à eux même leur propres campagnes de prosélytisme. Par ailleurs, différentes interprétation des textes fondateurs du Rykjdom apparaissent. Cela amène aussi les seigneurs locaux à s'affronter afin d'imposer aux autres leur vision du Rykjdom. Le roi des Terres de Mand'hel n'intervient qu'assez rarement au sein de ces conflits. Il faut dire que les territoires qu'il contrôle sont vastes et que la communication entre territoire n'y ait pas si aisé. Cela rend ainsi difficile de déployer rapidement des ordres armés aux quatre coins du pays pour calmer les ardeur de tel ou tel vassal.

Durant les Ier et IIème siècles, la succession au sein des familles nobles se fait selon la règle de primogéniture absolue (le pouvoir est transmis au premier enfant légitime sans préférence de sexe). Le royaume de Fayhmy'nahï constitue une exception puisque la préférence est donnée au premier enfant de sexe féminin. À partir du troisième siècle, et sous l'influence grandissante de la religion, la plupart des familles adoptent, la règle de primogéniture agnatique (transmission du pouvoir au premier enfant de sexe masculin).

L’émergence de nouvelles villes et des confédérations marchandes

Sur le plan des villes, plusieurs cités s’affirment. La ville de Larh'çay devient capitale des Terres de Mandelsy en 53 APU. Devenu lieu saint, elle gagne également en importance sur le plan économique avec la construction de plusieurs ports. C'est aussi dans cette ville que s'installe en 530 la confédération marchande Des Sinaissays. En parallèle d'autres cités connaissent aussi un important développement : Arthi'nhy, Jorh'nhay, Nuih'lnhes sont autant de villes probablement fondées au cours de la préhistoire qui deviennent des centres d'échanges et politiques majeurs. Les seigneurs qui y élisent domicile exercent une influence sur de nombreux territoires aux alentours.

D'autres familles nobles fondent de nouvelles cités. C'est le cas des villes de Silith fondée en 314 par la famille Von Dehjn'ohah ; de Mont'gar'lahk fondée en 376 par la famille De l'Orh'ogne ou encore de Punta de Mazaltàn fondée en 416 par la famille Del Mahscarh'pone. De nombreux châteaux et villages fortifiés voient le jour à l'image de l'actuelle capitale des Terres de Mandelsy Valax'thine fondée en 225 par la famille De Bonh'appartagne. Beaucoup de ces châteaux et villages deviendront des villes majeurs au cours du second millénaire. Ces constructions sont régulièrement accompagnées de lieux de cultes. Enfin, c'est au cours de cette période que la ville de Theide prend peu à peu son rôle de capitale économique mondiale. Si cette fonction est plutôt dévolue à la ville de Larh'çay jusqu'au milieu du VIème siècle, l'influence de la famille de Bonh'appartagne grandissante fait de Theide un centre politique majeur dès la fin du IV ème siècle. Avec l'émergence des confédérations marchandes au Vème siècle, la ville se dote de ports et d'infrastructures permettant d'accueillir ces nouveaux acteurs économiques. Peu à peu, Theide prend la place de Larh'çay dans le commerce de la côte ouest des Terres de Mandelsy. La ville est proclamée capitale du Grand Royaume de Mand'hel en 699.

Cette période est aussi marquée par l’émergence des confédérations marchandes à partir de la fin du VIème siècle. Avec l'importance grandissante du culte Rykjdom, les seigneurs locaux se désintéressent peu à peu de tout ce qui a un lien avec le commerce et l'économie. Ainsi, à la faveur de périodes de relatifs apaisement des affrontements entre royaumes, de nouveaux acteurs prennent en main le développement du commerce. C’est dans ce contexte qu’apparaissent les confédérations marchandes qui prennent peu à peu le contrôle des échanges, des points de vente puis des différents appareils de production. Les seigneurs gardent quant à eux le contrôle des terres.

La première à apparaître est la confédération marchande des Civalilles en 250. Celle-ci s’implante surtout dans le nord du pays et en Fayhmy'nahï (c’est d’ailleurs une branche de la famille dirigeante du royaume, la famille De Salamille). En 330 apparaît la confédération marchande des Fayduport’Taportes, branche de la famille de Gah'sahlte. Elle prend le contrôle du commerce dans tout le centre du pays. En 380 apparaît la confédération marchande des Sinaissays, branche de la famille de La Juhme'verht. Son aire d’influence s’étend à la fin du VIIème siècle sur tout l’ouest du pays.

Enfin en 694, quelques décennies avant la première révolution, apparaît la confédération marchande des Rob'Gimeck. Initialement implantée autour de Fah'al'zahb, son aire d’influence s’étend très rapidement vers l’ouest, empiétant d’ailleurs sur l’aire d’influence des Sinaissays. L’introduction d’une nouvelle confédération engendre de premières rivalités entre elles.

Au début du VIIIème siècle, et après une longue période de désintérêt total pour l’objet économique, les seigneurs locaux s’inquiètent de la mainmise des confédérations marchandes sur l’ensemble du commerce. La réduction de leur influence sur l’économie les incite à plus de répression et d’exploitation des populations locales sans pour autant pouvoir contrer le développement des quatre confédérations marchandes.

La désignation d'un ennemi commun : l’ordre des chevaliers Jalumaï.

Les seigneurs locaux et le roi des Terres de Mand'hel ne prennent conscience de la puissance des confédérations marchandes qu’au début du VIIIème siècle, juste avant la première révolution. Dès lors, la noblesse tente de resserrer son contrôle des différents acteurs de la vie mandelsienne et ce afin de pouvoir instaurer un rapport de force en leur faveur avec les confédération marchandes. Plusieurs réformes religieuses sont entreprises dans le pays afin d'imposer plus durement le Rykjdom au sein des populations les plus réticentes. L'Edit de Nuih'lnhes, publié en 705, instaure une ligne beaucoup plus strict du Rykjdom. Celles-ci deviendra par la suite une religion indépendante nommée Mykjdom. Cette ligne n'est adoptée que très marginalement par la population. Ainsi, les seigneurs convaincus qu'un exercice plus sobre et rigoureux du Rykjdom est nécessaire n'hésitent pas à imposer cette nouvelle vision par la force.

Les seigneurs décident également de resserrer leur contrôle des ordres armés. Pour se faire, la plupart d'entre eux sont dissouts dans la première moitié du VIIIème siècle. Leur membres sont ensuite intégrés au sein d'armés régulières directement dirigées par les seigneurs. Ces manœuvres visent à empêcher les confédérations marchandes de recourir aux services d'ordres armés pour se protéger. Les ordres réagissent différemment à ces changements. Une partie, ne voit aucun inconvénient et accepte volontiers de ne plus être autonome. D'autres, plus réticents à l'idée qu'une forme d'asservissement s'instaure, se muent en organisations clandestines. C'est le cas notamment de l'Ordre des Chevaliers Jalumaï (OCJ). Cet ordre, sans doute fondé au cours des siècles perdus, a toujours été plus engagé politiquement que les autres. Au cours des sept premier siècles de l'histoire, il est ainsi connu pour s'être plusieurs fois opposé à des seigneurs locaux en défendant les populations locales.

Au VIIIème siècle, avec les nouvelles orientations en matière de religion mais aussi dans leur quête de reprendre le contrôle de l'économie, la noblesse n'hésite pas à installer un climat de terreur. En contre partie de leur perte d'autonomie, les ordres armés sont autorisés à piller la population. Toutes ne cautionnent pas ce laxisme dont notamment l'OCJ qui s'oppose frontalement aux seigneurs locaux. Se faisant, l'ordre gagne énormément de crédit auprès de la population. Il assure en outre la défense des confédérations marchandes dont l'organisation est largement mise à mal par les différents seigneurs. Peut à peu l'ordre Jalumaï devient l'ennemi commun de toute la noblesse des Terres de Mandelsy.

La première révolution (750 - 755)

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À la fin du septième siècle, le roi de terres de Mandelsy, Manoléon 1er de Bonh'appartagne voit son influence diminuer face à celle des confédérations marchandes mais également face à celle des autres familles nobles lesquelles contestent de plus en plus son autorité. Pour tenter de réaffirmer sa souveraineté sur l’ensemble du pays, le roi Manoléon 1er, lève dès 720, une armée conséquente. Il met également fin au régime féodal et instaure une monarchie absolue.

L’armée en question parcourt le pays et ses principaux territoires et impose, par la violence, le nouveau régime. Le roi des Terres de Mandelsy n’hésite pas à faire exécuter les seigneurs locaux qui ne lui prêteraient pas totale allégeance et ne partageraient pas sa vision du pays. Il se livre en outre à une chasse aux seigneurs appartenant aux principales familles nobles, seigneurs les plus influents mais également ceux qui lui sont les plus hostiles. De la même manière, les dirigeants des confédérations marchandes sont pris pour cible : le roi des Terres de Mandelsy tente ainsi de reprendre le contrôle de l’économie du pays. Enfin, les populations subissent aussi les agissements de l’armée : pillages et asservissement sont de mise. C'est également l'occasion pour le roi des Terres de Mandelsy de réaffirmer son autorité religieuse. Le Rykjdom est de nouveau imposé par la force à détriment des multiples cultes locaux ayant survécu aux campagne de prosélytisme précédentes. Un culte en particulier fait de la résistance dans l'est du pays : le Kajoularian. La terreur atteint son paroxysme à partir de 750, date à partir de laquelle l’armée se livre à des destructions de villes et villages supposés rebelles.

C’est également à partir de 750 que les premiers mouvements révolutionnaires se structurent. Avant le milieu du VIIIème siècle, on assiste à des actes de rébellion isolés. Ceux-ci sont systématiquement matés mais n’engendrent pas de soulèvement populaire. À partir de 995, des mouvements citoyens se fédèrent grâce notamment aux ressources de l’OCJ, à celles des seigneurs déchus mais également à celles des confédérations marchandes. D’actes isolés de rébellion, on passe à des actions plus organisées et avec une véritable stratégie visant la désorganisation des armées du roi des Terres de Mandelsy.

Ces actions atteignent leur point culminant en l’an 755. À la faveur d’un hiver rigoureux et d’un printemps marqué par des ouragans dans le nord du pays, la famine gagne une large part du nord et de l’ouest du continent. Ces éléments sont les déclencheurs de l’emballement de la première révolution mandelsienne. Le peuple, n’ayant plus rien à manger, se soulève et marche sur Theide, capitale du royaume et lieu de villégiature du roi. En quelques jours, il parvient à s’infiltrer dans la ville, à vaincre l’armée au sein de la cité fortifiée et à prendre la tête du roi. Celui-ci ainsi que toute sa famille sont décapités en public dans l’actuel arène de la ville le 20 décembre 755. Le lendemain, les leaders révolutionnaires proclament la République.

La première république de Mand'hel (755 - 1190)

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Les débuts de la première République sont tumultueux. Une assemblée constituante est mise en place en l’an 756. Celle-ci est composée de deux grands groupes. Le premier représente ceux qui ont mené la révolution sur le terrain. On peut considérer qu’il s’agit de représentants du peuple. Le second est composé de représentants de la bourgeoisie et de la noblesse ayant en arrière plan permis au corps révolutionnaire de se constituer. Au sein de cette assemblée, les représentants du peuple souhaitent que le pouvoir lui soit donné dans sa globalité. Ils promeuvent donc un régime républicain sous forme de démocratie directe. La bourgeoisie marchande et la noblesse, essentiellement constituée des familles régissant les quatre confédérations marchandes et des familles nobles déchues par le roi Manoléon, ne l'envisage pas tout à fait de cette manière. Ils souhaiteraient plutôt mettre en place un régime de démocratie représentative.

Après plus de 5 ans de débats et de négociations, l’assemblée constituante produit deux propositions de constitutions lesquelles sont soumises par référendum au corps électoral des Terres de Mandelsy. Ce dernier est constitué de toutes les personnes vivant en République des Terres de Mand'hel ayant au moins 17 ans sans distinction de sexe. Ce premier scrutin, mené à l’échelle de toutes les Terres de Mandelsy dure plusieurs semaines et voit la victoire du régime républicain et de la constitution proposée par le groupe représentant la bourgeoisie et la noblesse au sein de l’assemblée constituante. La nouvelle constitution entre en vigueur le 15 juillet 761. Elle prévoit que les citoyens élisent tous les 7 ans une assemblée nationale elle-même chargée de désigner un gouvernement. Elle officialise aussi le rôle de l’Ordre Jalumaï : celui-ci est considéré comme garant de la constitution et des institutions républicaines et doit par tous les moyens veiller à sa préservation. Un membre du conseil des Sen-Lumaï est intégré par défaut au sein du gouvernement et de ce qui serait aujourd’hui un ministère de l’intérieur. L’Ordre Jalumaï est ainsi notamment chargé du maintien de l’ordre intérieur du pays. Certains chevaliers sont aussi nommés à des postes leur autorisant la direction des armées Républicaines. D’autres font partie des services d’espionnage et de contre-espionnage. Si l’Ordre perd un peu en autonomie, car la République est en mesure de lui exiger des comptes, il reste indépendant et certains de ses membres agissent en dehors des circuits officiels mais toujours avec la volonté de protéger le régime Républicain et ses valeurs.

Enfin, la constitution accorde une autonomie assez importante aux territoires les plus éloignés de la capitale en leur conférant le statut d'état associé. Il s'agit des balbutiement du fédéralisme tel qu'il s'imposera lors de la deuxième République. Parmi ces états associé, on compte la Fayhmy'nahï, laquelle décide de s'organiser selon sa propre république et sa propre constitution. Cette République est toujours en fonctionnement de nos jours. Les îles de l'ouest appartenant à l'archipel d'Ocëah'niah, sont également dotées de ce statut. Quatre états associés de la République sont créés : l'Ivah'noah pour l'île la plus au sud, puis en remontant vers le nord le Soh'nahï, la Croh'nahï et le Duhnveh'nahï. Enfin tout à l'est, les territoires très éloignés du cœur du pays sont également laissés en relative autonomie. Tout au long de la première République ils seront tantôt parti intégrante du territoire républicain, tantôt laissés autonomes sous la forme d'états associés. À cette époque, on ne connait pas encore l'existence des terres australe d'Eskilsd.

Pour les territoires Républicains, majoritairement situés dans l'ouest du continent mandelsien, les premières années sont assez tumultueuses et le nouveau régime a du mal à se faire accepter par toute la population. Il faut dire que le concept d’un état unifié à du mal à s’installer. Le territoire est vaste et l'administrer uniformément est extrêmement complexe : les moyens de communication étant peu développés sur les longues distances. Par ailleurs, le territoire républicain souffre de nombreuses divisions avec des populations et des cultures très différentes les unes des autres. Afin de pallier cela, la République décide de subdiviser son territoire en de plus petites entités. C'est ainsi que naissent les "communes". Elle sont alors régies par un Maire, nommé par le pouvoir central et chargé de faire appliquer les lois de la République. Ce système était assez peu efficace et surtout inadapté à la diversités des territoires républicains. Au fil du temps, l'état central décide d'accorder de plus en plus d'autonomie aux communes. Là encore, il s'agit d'une forme de fédéralisme qui se met en place. L’ordre Jalumaï veille en parallèle à l’intégrité de l'État. Ainsi, s’installe à partir de 815 environ une grande période de stabilité qui dure jusqu’en 1050 environ.

Ces deux siècles sont aussi une période d'intense développement économique dans tout l'ouest des Terres de Mandelsy. Les confédérations marchandes sont en relations étroites avec les gouvernements successifs qui veillent à préserver leurs intérêts commerciaux.


Ainsi, la République évite systématiquement les conflits en son sein

avec ses voisins et base sa stratégie militaire sur une tactique de dissuasion. À la fin du XIème siècle est lancé ce qu’on qualifierait aujourd’hui de politique de grands travaux. Il s’agit alors de ponctuer les frontières terrestres et maritimes du pays de vastes complexes défensifs. Des centaines de citadelles sont ainsi construites tout au long des quatre siècles que dure cette période républicaine. Au cœur de ce dispositif se trouve la ville fortifiée de Theide qui est à l’occasion renforcée. Toute la vallée de la Choisille est également parsemée de centaines de châteaux et forts. 

Cette stabilité est interrompue à partir des années 1050. Pendant près d’une décennie le nord du pays essuie de nombreux ouragans. Ceux-ci ne sont pas rares dans cette partie de la Mandelsy mais n’ont pratiquement jamais lieu à une telle fréquence. L’Etat génésien doit ainsi subvenir aux besoins d’une population relativement importante ce qui dégrade durablement les finances de l’Etat. Par ailleurs, les gouvernements se succédant en cette fin de XVème siècle décident de renforcer la frontière sud du pays face à la structuration de la Movenadie et à la déstabilisation de l’Empire Carnackien. L’idée étant, en plus des forts déjà construits, d'ériger une vaste muraille entre la Génèse et ses voisins du sud. Ce dispositif prend le nom de ligne Tonig’Am, du nom de son principal architecte.

Le royaume d'Apart'nhay et la république de Mand'hel (1190 - 1201)

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Les catastrophes climatiques et le renforcement de la frontière sud du pays amènent l'État génésien à d’importantes dépenses. Ainsi, vers 1490, la Génèse est pratiquement ruinée.

En 1490 un nouveau gouvernement est élu avec pour promesse de rétablir l’équilibre des comptes publics en ponctionnant les familles les plus fortunées. Ce gouvernement prévoit également de dissoudre l’OCJ. Les membres de l’ordre occupant les postes à responsabilité dans la défense et dans l’armée sont en partie vus comme les responsables de la crise dans laquelle se trouve le pays. Ils sont en effet considérés comme ceux ayant lancé les travaux pharaoniques de la ligne Tonig’Am. Par ailleurs, plusieurs scandales ont aussi entaché la réputation de l’ordre comme l’assassinat de l’un des prétendants au poste de président du conseil de la République en 1487. Aussi, dès l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, les membres de l’ordre occupant des postes à responsabilité dans les institutions républicaines sont systématiquement limogés et remplacés.

En 1491, le gouvernement décide de lancer une réquisition des biens des familles les plus riches du pays. En tête de ces familles on retrouve les 11 familles nobles de l’ancien régime et les familles dirigeant les confédérations marchandes. La plupart des familles refusent dans un premier temps de participer à cet effort mais cèdent au bout de quelques mois devant la pression de la population et surtout grâce à des garanties offertes par l'État pour retrouver leur bien à plus ou moins long terme. Seul le roi d’Appartagne refuse catégoriquement de participer.

À partir de 1492, le pays est bousculé par de nombreux actes de sabotage et par des assassinats à répétition. Le gouvernement Républicain accuse l’OCJ d’être derrière tous ces actes pouvant être qualifiés d’actes terroristes et ayant pour finalité la déstabilisation du pays et sa prise de contrôle par l’OCJ. En juillet de cette même année, l’assemblée génésienne ordonne la dissolution de l’OCJ. À cette occasion des centaines de membres de l’organisation sont arrêtés et emprisonnés. Le 12 juillet 1493, cet acte de dissolution est renforcé par une loi permettant l’exécution systématique des membres de l’Ordre. Réduits à quelques dizaines de membres (contre plusieurs centaines auparavant) l’Ordre s’exile en dehors des frontières de la République de Génèse.

En septembre 1493, Manoléon II de Bonarpartagne, héritier du trône d’Appartagne et seul noble ayant refusé de participer à la conscription nationale, lance un coup d'État à Theide et tente de renverser le gouvernement. Cependant, ce dernier à le temps de fuir et s’installe momentanément à Larçay. Manoléon II prend néanmoins le contrôle de la plus grande ville du pays, laquelle est également la capitale économique. Plusieurs études historiques montrent que les actes de sabotage et les assassinats des années passées étaient commandités par Manoléon dans le but de déstabiliser la République et d’évincer l’OCJ. Ce dernier ayant garanti le maintien de la République depuis 400 ans. N’ayant plus l’appuie de l’ordre Jalumaï, la République n’a pas les moyens de reprendre le contrôle de Theide. Manoléon II en profite pour étendre son influence sur toute l’actuelle province d’Appartagne jusqu’au lac Ryck. Pendant les quelques années qui suivent, la République fait face à de nombreuses crises institutionnelles. Huit gouvernements se succèdent en six ans, les ressources de l'État déclinent rapidement du fait de la perte de l’Appartagne, région la plus puissante économiquement. En parallèle, le roi d’Appartagne s’assure du soutien des autres familles nobles en leur promettant des terres dans son nouveau régime. Le 20 mars 1501, alors que la République fait face à une énième crise politique, Manoléon II lance ses troupes à l’assaut de Larçay. Étant donné le peu de troupes dont dispose la République, l’affrontement est bref et les troupes républicaines capitulent dès le 22 mars 1501 mettant fin à près de 5 siècles de régime républicain.

L'époque féodale des terres de Mandelsy (1201 - 1317)

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Les règnes de Manoléon II et Manoléon III (1201 - 1247)

Dès 1501, Manoléon II met en place les piliers de la monarchie d’Apartagne. En premier lieu, il s’assure du soutien des confédérations marchandes afin de s’assurer un relatif contrôle de l’économie et donc des possibilités économique à maintenir le pouvoir de sa famille. En second lieu, il laisse suffisamment d’autonomie aux autres familles nobles pour que celles-ci ne remettent pas en cause la monarchie. Il instaure à Theide une véritable cour. Les différentes familles nobles et la haute bourgeoisie s’y presse de le but d’être bien vu par le monarque et d’obtenir de lui un poste à responsabilité au sein du régime monarchique.

Du côté du peuple, Manoléon comprend qu’il ne peut instaurer un régime complètement répressif s’il souhaite maintenir son pouvoir. La société s’est largement appauvrie avec la fin de la République. Manoléon II prend le partie de désigner des coupables et de monter les citoyens les uns contre les autres. Pour se faire il se sert des divisions entre peuples lesquelles, bien que marquées, n’avaient jusqu’alors jamais conduit à des affrontements. Il désigne ainsi le peuple génouite, à cette époque aussi important en nombre que le peuple mandelouite, comme grand responsable de la déchéance de la République. Dans une moindre mesure, les suffouites (vivant essentiellement à l’Est du pays) sont aussi ciblés pour avoir soutenu le régime républicain. Pendant près d’un siècle ces divisions, créées de toute pièce, conduisent à des affrontements, des guérillas urbaines, des assassinats ou persécutions en tout genre. Les génouites sont souvent accusés à tors et décapités sur la place publique contribuant à instaurer un climat de terreur dans la plupart des villes et zones assez densément peuplées du pays.

En 1525, Manoléon II meurt et son fils Manoléon III lui succède. Ce dernier renforce la stratégie menée par son père. Il permet notamment aux confédérations marchandes de se doter d’armées autonomes. Ces armées sont surtout utilisées par les confédérations pour piller les zones reculées du pays (steppes du centre, Monts de Grammes, …) afin d’accroître leurs richesses. Cette période est donc propice au développement du commerce extérieur en Mandelsy. Les confédérations marchandes mandelsiennes écument ainsi les mers à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux.

La guerre de 20 ans

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Le règne de Manoléon III est également marqué par les premiers grands affrontements avec les nations voisines. En particulier en 1532, Manoléon décide d’envahir la Movenadie afin de sécuriser la province fleuron de l’économie de la Monarchie : l’Appartagne. La stratégie consiste à annexer à la Génèse une bande d’environ 300 kilomètre au sud de l’Appartagne. Cette zone serait vidée de sa population et constituerait une sorte de zone de sécurité avant la ligne Tonig’Am laquelle s’est progressivement adaptée pour contrer les nouvelles armes arrivées d’Aurinéa (canon, etc.).

La première offensive se déroule au plein coeur de l’hiver en juillet 1532. Elle se solde par une défaite movenadienne grâce à la pratique d’une guerre éclair par les troupes génésiennes. Manoléon III s’enfonce ainsi d’environ 150 km dans les terres movenadienne mais est stoppé par une vague de froid brutale et inédite. S’en suit une guerre de position où les deux camps ne parviennent pas à prendre le dessus sur l’autre. Dans les terres conquises, les génésiens sèment la terreur, détruise les villes et tuent le restant de movenadiens.

À la faveur de l’arrivée du printemps, les lignes commencent à bouger sur le front : épuisés par plusieurs mois de guerre en terrain hostile, les génésiens peinent à contenir les assauts movenadiens. Peu à peu la ligne de front recule. Il faudra 2 ans et demi au movenadiens pour repousser les génésiens jusqu’à leur territoire originel. Pendant les deux années qui suivent, les movenadiens s’attaquent à la ligne Tonig’Am sans parvenir à la dépasser ou à faire une brèche. Ils en profitent pour bâtir un équivalent de la ligne Tonig’Am en Movenadie à environ quarante kilomètres au sud de la frontière avec la Génèse. En 1537, les movenadiens décident de contourner la ligne Tonig’Am par la mer et de lancer l’assaut sur la capitale de la monarchie : Theide. Malgré les importants moyens déployés il ne parviendront pas à faire tomber la ville, laquelle est située sur une île et ceinturée de hauts murs rendant pratiquement impossible une attaque par la mer. Après plusieurs tentatives infructueuses, les movenadiens changent de stratégie et tente d’asphixier la ville en décrétant un siège. Seulement, Theide bénéficie en son sein d’importantes ressources pour faire face à ce siège. Celui-ci durera 1 an et demi, là encore sans succès.

Du côté de la ligne Tonig’Am, les movenadiens rencontrent plus de succès. Ils parviennent à y faire des brèches en 1539 et en prennent totalement le contrôle en 1545. Ils établissent ainsi une nouvelle frontière au niveau de cette ligne qui double leurs propres défenses situées 80 kilomètres plus au sud.

En 1547, Manoléon III meurt. Sa succession est difficile dans la mesure où il n’a pas d’enfant et pas de frère. C’est finalement Manomano de Bonarpartagne, cousin par alliance du beau-frère de la tante de Manoléon III qui accède au trône après plusieurs mois de lutte fratricide entre les différents prétendants au trône. Il prend alors le nom de Manoléon IV de Bonapartagne et s’inscrit dans la lignée des deux précédents monarques. Il décide également de modérer les persécutions envers le peuple génésien ayant au moment de son arrivée au pouvoir un grand besoin de soldat afin de bouter les movenadiens hors de Génèse.

En 1548, après avoir mis fin au siège de Theide, Manoléon lève une armée conséquente et se lance à l’assaut de la ligne Tonig’Am. La reconquête de cette infrastructure défensive durera 4 ans. En 1552, le dernier fortin tombe aux mains des génésiens, mettant fin la guerre contre la Movenadie.

La cour luxuriante des rois Manoléon IV et Manoléon V.

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Fort de sa victoire contre les Movenadiens, Manoléon IV en profite pour assoir son autorité. Les persécutions envers les génésiens repartent de plus belle et les pouvoir des familles nobles sont considérablement renforcés. La société se divise alors en trois grands niveaux. En bas de l’échelle on a le bas peuple essentiellement composé des peuples génésiens, suffouites et autres peuplades minoritaires. Ceux-ci n’ont pratiquement aucun droit et vive dans un état de servage au service du « haut peuple ». Le haut peuple est essentiellement constitué du peuple mandelouite. Il s’agit en général de petits bourgeois ou de riches paysans. Ceux-ci s’adjoignent les services ou exploitent des mandelouites. Ils jurent fidélité à une famille noble, qui, moyennant un impôt (La Pîaisse) assure leur protection. Enfin, tout en haut de l’échelle on a les familles nobles. Au nombre de 15 (les 11 familles originelles plus les 4 familles des confédérations marchandes) en 1501, on en compte près d’une centaine en 1560. Beaucoup de ces familles vivent à Theide ou à proximité afin d’être présents à la cour du roi. La tradition veut alors que chacun fasse l’étalage de ses richesses tout en veillant à ne jamais dépasser celles du roi d’Appartagne.

En 1562 Monaléon V succède à son petit frère Manoléon IV. Il poursuit le fonctionnement instauré par son frère assurant une concentration des richesses dans les mains de quelques familles et surtout dans seulement quelques villes de l’ouest du pays : Theide, ville de la cour du roi, Larçay, lieu privilégié de villégiature estival et capitale culturelle du pays et Valaxtine, ville où arrivent tous les minerais précieux extraits des Monts de Grammes.

Dans le reste du pays, la population s’appauvrie et désire de plus en plus un changement profond de régime.


Les prémices de la révolution (1292 - 1317)

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Après 30 ans de règne de Manoléon V de Bonapartagne, c’est son petit-fils Manoléon VII de Bonapartagne qui monte sur le trône en 1592. Son arrivée est source d’espoir pour la population et notamment pour la « Bas peuple » qui aspire à une gestion moins autoritaire et plus égalitaire du pays. Il n’en est rien : Manoléon VII poursuit la politique de ses aïeuls en renforçant les impôts et la répression des génouties de sorte à maintenir la population dans un état de pauvreté suffisamment bas pour l’empêcher de se soulever.

En 1595, alors que beaucoup pensaient que cette organisation avait disparu, l’Ordre des Chevaliers Jalumaï refait surface. Cette organisation qui s’est vu dissoute à la fin de la première république, a mis à profit tout le XVIème siècle pour se reconstruire et se renforcer. En novembre 1595, ses sept membres les plus influant (les sept maîtres Jalumaï) prennent les armes et décident de se rendre à Theide pour prendre la tête du roi Manoléon VII. En s’infiltrant dans la citadelle, ils parviennent jusqu’à la salle du trône et font face à l’armée et au roi. Visiblement pas assez nombreux, ou pas assez forts, cette tentative est un échec. Malgré cela, les sept maîtres Jalumaï parviennent à prendre la fuite et emporte avec eux la tête d’une vingtaine de membres de la cour du roi.

Avec cet évènement, le roi prend peur. Il sait que désormais des personnes pourraient être capables de l’assassiner. Il décide dans un premier temps de déménager à Valaxtine sur Choisille et fait à cette occasion agrandir le château des ducs de Choisille. Cette ville étant moins grande que Theide, elle est plus facile à contrôler. Dans un second temps, il entreprend une modération de sa politique. La répression envers le peuple génoutie est donc moins forte et les impôts diminuent ce qui a pour effet de calmer momentanément les colères.

En 1600, Olive de Porthossen, riche marchande aurinéenne s’installe dans la ville de Larçay. Celle-ci rencontre Americo de Sinaissay, dirigeant de la confédération marchande des Sinaissays. Olive de Porthossen se marie à Americo de Sinaissay en 1602. Ce mariage renforce considérablement la confédération marchande des Sinaissays qui dispose désormais de comptoirs commerciaux partout en Aurinéa.

Les années 1600, sont relativement prospères. Le pays n’a à affronter aucun évènement climatique exceptionnel, les récoltes sont bonnes, et la souplesse dont fait preuve le roi bénéficie largement à la population. Enfin, les familles nobles et quelques riches personnalités mettent leur fortune au service de la population. C’est le cas d’Olive de Porthossen qui vient en aide aux agriculteurs, négocie avec les souverains en place pour assurer une plus juste distribution des ressources. La vieille dame acquiert ainsi une très grande popularité auprès de la population durant cette décennie.

En 1610, le récit de l’expédition mené par Americo de Sinaissay en Aurinéa décide le roi Manoléon VII à opérer un nouveau revirement politique. Le marchand décrit à son souverain les immenses navires que possède l’Empire Aurinéen et l’immense armée qui l’accompagne. Manoléon VII ayant aussi eu vent des flottes importantes construites ou en construction dans les pays voisins d’Océania et de Volcania décide de doter la Génèse d’une immense armada. Il ordonne ainsi un renforcement de l’armée et entreprend de transformer l’économie du pays pour produire plus d’armes et surtout des navires. Les confédérations marchandes refusent de s’engager directement dans cette voie. Le roi doit ainsi bâtir ses propres chantiers navals et enrôler de force des citoyens pour y travailler. L’économie devant être au service de la construction de cette flotte, les impôts sont de nouveau augmentés. Les génouites sont enrolés de force dans ces chantiers et ce quelque soit leur âge et leur sexe. Manoléon met enfin en place un tribut royal dû par ces différents vassaux mensuellement. Le montant de ces tributs est si élevé que cela engendre des conflits armés partout dans le pays. Les pillages et guerres entre les souverains vassaux du roi Manoléon VII deviennent très rapidement monnaie courante.

La décennie 1610 voit également se succéder plusieurs évènements climatiques d’importance. Les hivers sont particulièrement rigoureux dans le centre du pays en 1612 et 1615, le nord subit en 1613 et 1614 deux cyclones et l’ouest est frappé par un été extrêmement sec fin 1616 et début 1617.

La deuxième révolution (1317 – 1322)

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Depuis 1610, les conditions de vie dans l’ouest mandelsien se dégradent pour la majorité de la population. Les guerres entre souverrains ravagent tout sur leur passage. Dans un même temps plusieurs évènements climatiques se succèdent (sécheresse en 1616-1617, hiver rigoureux en 1612 et 1615, cyclones en 1613 et 1614) et provoquent famines et rupture d’accès à l’eau pour une large part nord ouest du pays. La fin de l’été 1617 (mois de mars) est marquée par un ultime ouragan ainsi que par de fortes tempêtes tropicales sur tout le nord-ouest du pays ruinant de nouveau une large partie des récoltes. Ainsi au milieu de l’hiver, la colère monte dans les campagnes.

C’est dans ce contexte qu’éclate la deuxième révolution génésienne. Outre cette succession d’évènements climatiques majeurs, c’est l’assassinat d’Olive de Porthossen le 21 juillet 1617 qui précipite le pays dans cette période de chaos. La riche botaniste de Larçay jouissait d’une grande popularité auprès du peuple et son assassinat plonge le pays dans une grande perplexité : tout le monde veut connaître le nom de l’assassin de celle qui a aidé des années durant le bas peuple. Les indices laissés sur la scène de crime laissent penser que cet assassinat a été commandité par le roi d’Appartagne. Les conclusions de l’enquête volontairement étouffées dans un premier temps se retrouve mi-août dans la presse des grandes villes. En quelques jours l’ensemble du pays est au courant. Cet évènement est celui de trop : les génésiens excédés par un pouvoir qui les persécutent depuis plus d’un siècle et affamés prennent les armes. Cette révolution d’abord circonscrite à Larçay s’étend rapidement à toute la côte ouest puis à tout le pays.

Plusieurs camps se forment alors. Le roi d’Appartagne, s’il a bien conscience de ce qu’on enduré les génésiens depuis des decennies, nie catégoriquement être impliqué dans l’assassinat d’Olive de Porthossen. Il justifie également sa non action envers les populations sinistrées par les catastrophes naturel par le manque de moyen de l’état et par la nécessité à défendre le pays face aux menaces extérieurs. Manoléon VII, met à profit son armée fraîchement constituée pour mater les révolutionnaires. Comme pendant la première révolution les insurgés vont pouvoir compter sur le soutien des vassaux du roi d’Appartagne. Ceux-ci souhaitent en effet ardemment sa mort depuis la mise en place des tribus royaux. Un troisième camp se constitue également en réaction à cette aide apportée par les familles nobles aux rebelles de la première heure : il s’agit de citoyens génésiens, suffouites ou parfois mandelouites qui souhaitent simplement l’abolition du régime monarchique et de tous les privilèges de la noblesse et du haut-peuple. On retrouve à la tête de ce troisième camp des membres de l’OCJ comme le général Arthur Elhk’Azarh ou le Rykjda'Tamur Milho’Açaray.

Ces trois camps s’affrontent sur différents terrains. Les soldats du roi d’Appartagne affrontent en direct les insurgés génésiens au cours de vastes batailles rangés. Ces batailles ont majoritairement lieu dans les plaines de l’ouest du pays et autour du lac Ryck. Chaque camp n’hésites pas enrôler de force toutes personnes valide susceptible d’accroître son armée. C’est d’ailleurs cette situation qui inspirera Bleuet de Civalilles en 1619 pour les parole de l’actuel hymne du pays « La Marche du cavalier ».

Le troisième camp dirigé par l’OCJ privilégie les actions de sabotage et les missions d’assissinat. Il s’en prend le plus souvent aux hauts dignitaires du régime de Manoléon VII. Leur objectif : affaiblir le commandement de l’armée d’Appartagne afin de la désorganiser et à termes parvenir à supprimer le roi.

Cette situation dure pendant près de 5 ans jusqu’en 1622. Peu à peu les armées génésiennes prennent le dessus sur celle du roi d’Appartagne. Le 10 juin 1622, l’armée génésienne arrive devant les remparts de la ville de Theide, alors pratiquement le dernier bastion acquis à la cause du roi d’Appartagne. L’assaut est donné le 11 juin au petit matin. La bataille est sanglante et l’armée génésienne essuie de très nombreuses pertes : la ville de Theide est réputée imprenable du fait de ses hautes murailles et de sa situation sur une île. Le roi d’Appartagne à consolider ces défenses avec l’ajout de nombreux canons et autres engin balistiques permettant de couler n’importe quel navire s’approcherait trop de la ville. Le 21 juin 1622, les génésiens doivent se résigner, ils ne parviendront pas à prendre la ville en l’attaquant de front.

Ils s’associent alors avec le troisième camp mené par l’OCJ. Ces derniers imposent plusieurs conditions à leur soutien et notamment celui de l’établissement d’une république sur le modèle de la première république et l’abolition de tous les privilèges. Les génésiens acceptent ces conditions et actent ainsi la fondation de la deuxième République de Génèse le 15 juillet 1622. Provisoirement son siège est localisé à Larçay, ville d’où la révolution est partie.

Le 19 juillet 1622, l’OCJ lance son opération pour assassiner le roi d’Appartagne. Il s’agit pour les génésiens de simuler une nouvelle attaque de la ville de Theide afin de détourner l’attention des soldats du roi d’Appartagne et permettre à une petite embarcation de s’approcher des défenses de la ville et de pénétrer à l’intérieur par un passage dérobé. Les sept maîtres Jalumaï ayant échoué à assassiner le roi en 1595 prennent part à cette mission. Ils atteignent finalement leur but mais perdent la vie. L’assassinat de Manoléon VII met fin à la monarchie d’Appartagne et fin à la révolution.

Le bilan est très lourd pour tout les partis. Le pays est ravagé, la famine fait toujours rage et les divisions entre peuple ayant eu cour durant plus d’un siècle sont difficiles à refermer. La La fondation de la deuxième république repose donc sur des bases fragiles. Deux siècles plus tard, le gouvernement de Mac’Nor Lenamme, met à jour de nombreuses archives de cette période et notamment un document signé d’ex-leaders de la révolution de 1617 membres de l’OCJ. On y apprend que l’assassinat d’Olive de Porthossen n’a pas été commandité par le roi d’Appartagne de l’époque mais par l’OCJ. Cette organisation, consciente de la popularité de l’ancienne amirale, l’a sciemment assassinée en maquillant le crime afin de provoquer cette révolution.

Les sept jalkir de Vaçula Ichikihi, jalkiro Sen-Lumaï Nikikimizu, jalkiri Sen-Lumaï Sankikaze, jalkiri Sen-Lumaï Shikichi, jalkiro Sen-Lumaï Gokiku, jalkiro Sen-Lumaï Rokukishiki, jalkiri Sen-Lumaï Shichikigodai, jalkir Sen-Lumaï

La deuxième République des Terres de Mand'hel (1322 - 1649)

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Deuxième unification et émergence de la deuxième République (1322-1386)

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Les premières années de la deuxième république sont assez difficile puisqu’en réaction à l’instauration de ce nouveau régime, l’Empire Carnackien déclare la guerre à la Génèse. L’Empire voit en effet d’un mauvais œil l’établissement de ce nouveau régime et craint que ces idées se répandent sur son territoire. Cette guerre sera très courte est concernera surtout la partie sud-est de la Génèse à la frontière avec l’Empire Carnackien. Les suffouites paieront le plus lourd tribut de cet affrontement avec plusieurs milliers de morts et quelques villes moyennes ravagées par les affrontement. La guerre prend fin en 1629 alors que l’Empire Carnackien doit faire face à un soulèvement de son peuple.

Dans ses premières années, la deuxième République peine donc à se structurer. Il faudra attendre 1630 pour qu’un constitution soit soumise par référendum au peuple. Cette constitution prévoit l’organisation de la République en deux niveaux. L’état central est constitué d’un gouvernement nommé par le parlement en fonction de la majorité qui y est présente. Le parlement est doté de deux chambres : la chambre des députés élus tous les 6 ans par le peuple et la chambre des communes où siègent des représentant des communes renouvelés en même temps que son renouvelés les conseils municipaux. Le deuxième niveau est le niveau communal dont les compétences et les pouvoirs sont largement renforcés. Leur nombre est légèrement augmenté par rapport aux communes de la première République (1635 communes pour la deuxième République contre 1593 pour la première). Du fait de la participation directe des communes à l’activité parlementaire, cet échelon est celui privilégié pour l’exercice de la démocratie. En quelques décennies la structure communale s’encre donc profondément dans la culture génésienne et perdurera jusqu’à aujourd’hui à quelques évolutions de délimitations prêts.

Le gouvernement est dirigé par un président du conseil élu conjointement par les deux chambres du parlement. La durée de son mandat est au plus égale à celui de la chambre des députés (6 ans). Le premier président du conseil est Manouel Gastasse notable theidois. Jusque dans les années 1650, les différents présidents du conseil s’attachent à renforcer les institutions républicaines. Ils confirment notamment le rôle d’OCJ dans la protection des institutions. Les membres de l’ordre ne font plus partie des instances de gouvernance comme c’était le cas durant la première république. Ils agissent plutôt comme une sorte de service secret et de défense recevant ses ordres directement du gouvernement.

En 1670, un nouveau conflit avec la République Carnackienne éclate. Les causes du conflit sont multiples. En premier lieu, la République Carnackienne et la République de Génèsent s’opposent sur deux visions très différente du régime républicain. Là où le conseil des sages en république carnackienne se mu progressivement en un régime dictatorial, la Génèse s’attache à renforcer l’implication du peuple dans les différentes instances républicaines en faisant la part belle à ce qu’on appelerait aujourd’hui la démocratie participative. En second lieu, la république carnackienne, tout comme la république de Génèse ont tout deux la volonté d’étendre leur influence en Océania. Enfin, la guerre du début du siècle a laissé des traces dans les deux pays et les désirs de vengeance sont exacerbés par les gouvernements en place.

Le 13 juillet 1670 les deux pays se déclarent mutuellement la guerre. Dans les deux cas, les économies sont transformés et mises au service de cet affrontement. Plusieurs batailles se succèdent à la frontière carnacko-génésienne. Les pertes sont sensiblement plus importantes pour la République Carnackienne bien plus densément peuplée dans cette partie que la République de Génèse. Les plus importants affrontement sur terre sont la bataille du Cavlore (en République de Génèse) du 25 août 1672 au 13 septembre 1673, la bataille du Ganffre (en République Carnackienne) du 25 juin 1674 au 31 janvier 1675 et la bataille du Draisan (frontière entre les deux pays) du 2 février 1676 au 4 mars 1683. La bataille du Draisan constitue l’une des premières expérience de guerre de position en Océania. Des batailles navales ont également lieu. La République Carnackienne, bien consciente que le coeur économique de la Génèse se trouve sur la côte ouest décide de se doter d’une importante flotte afin de déplacer les affrontements sur l’ouest de la Génèse. Là encore de grandes batailles navales ont lieu : toutes se soldent par des défaites génésiennes dont la flotte militaire est assez peu développée. Seul l’attaque de la ville de la cité fortifiée de Theide du 3 au 29 mai 1676 voit les génésiens gagner une bataille navale.

Au fil des ans, la guerre se fait de plus en plus impactante notamment pour la République Carnackienne. En Génèse, la diminution des affrontements navals et l’éloignement des zones de combat avec les territoires les plus densément peuplés et dynamiques économiquement font que l’on se désintéresse peu à peu de ce conflit. Du côté carnackien, les moyens diminuent également au fil du temps. Le conflit prend fin en 1686 alors que la République Carnackienne doit faire face à une crise économique majeur en partie dû à l’effort de guerre demandé depuis 16 ans.

La grande ère de la piraterie (1386-1501)

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Depuis la fondation de la République, celle-ci doit faire face à une montée en puissance de la piraterie dans le détroit du Peacksburg. Dans les premières années ce sont d’avantage des ex-militaires souhaitant partir à l’aventure et échapper au sort que leur réservent les républicains. En somme, se sont plus des aventuriers commettant quelques actes de piraterie ici ou là. Dans le milieu des années 1680, des républicains extrémistes accèdent au pouvoir et accentuent la politique d’exclusion des ex-familles nobles déjà en vigueur depuis une soixantaine d’années. Ainsi, ces familles n’ont plus accès à certains métiers ou à certains services publics et leur statut de citoyen est révisé de manière à diminuer leur droits ou à rendre plus difficile leur application. Cela amène les jeunes générations, filles et garçons, à vouloir quitter les quartiers dans lesquels ils sont nés. Ceux-ci considèrent – à juste titre – qu’ils ne sont pas responsable des actes passés de leurs arrière-grands-parents. Ce climat les amène à se tourner vers la piraterie, activités qui les libèrent de leur condition dans les camps et leur offre aussi l’opportunité d’affronter en direct les institutions républicaines. Ainsi, des pirates comme Arbrakhâme Le Rouge, Jack Couanne, Adelaïde Bonney’aim, Lucy Brin de Paille ou encore Merligrin Teacks sont en réalité issus de familles ayant servi le royaume d’Appartagne.

La piraterie se développe de manière très importante dans le détroit du Peacksburg et plus largement en mer d’Ivanoa dans les années 1680-1690. Elle devient un véritable problème au début des années 1700, période durant laquelle, le milieu se structure un peu et où un « seigneur des pirates » est reconnu. Le premier d’entre eux est Arbrakhâme Le Rouge, capitaine de « la Perle Blanche » et notamment responsable de l’incident de Punta de Mazaltàn en 1699. Durant cet incident, le pirate et son équipage ont pillé et détruit la moitié du quartier de Punta Venezia et fait prisonnier trois diplomates génésiens en voyage au Dunvegan. Cette capture sera l’objet de nombreux chantages et de nombreuses ruses qui amènent Arbrakhâme Le Rouge à dérober 12 navires de la marine génésienne, à piller et détruire 15 navires marchands de la confédération marchande des Sinaissays. Finalement, les trois diplomates seront libérés en échange d’un armement de pointe, lequel équipera « la Perle Blanche » jusqu’à sa disparition.

Avec Arbrakhâme Le Rouge, les pirates deviennent de plus en plus cruels et cela devient un véritable problème pour la république génésienne. Les activités de pirateries, ralentissent le développement des confédérations marchandes et compromettent également les aspirations économiques des différents gouvernements. Pour y faire face, la république génésienne en accord avec la république de Crosovie et le protectorat du Dunvegan décident de constituer une marine dédié à la sécurisation du détroit du Peacksburg. Entre 1705 et 1801, près de 3000 navires seront construits pour endiguer la prolifération des pirates.

Les actes de piraterie atteignent un premier sommet avec Jack Couanne, ancien second d’Abrakhâme Le Rouge, nouveau capitaine de « La Perle Blanche » et seigneur des pirates de 1707 à 1717. Celui-ci ira jusqu’à fédérer 125 équipages pour lancer une offensive sur la ville de Larçay. Cette offensive mobilise prêt de 250 navires et est la deuxième plus grande bataille navale ayant impliqué l’état génésien. Elle se solde par une défaite des pirates qui, ayant perdu leur leader, se sont retirés avant d’atteindre leur objectif : le siège de la confédération marchande des Sinaissays. Les deux décennies qui suivent voient la piraterie se réguler quelque peu du fait, d’une part, de la disparition d’un pirate d’exception et de son navire, mais aussi d’une meilleure sécurisation des mers par les marines génésiennes, crosovites et dunveganes.

En 1740, Mohkada De Salamille devient seigneur des pirates. Tout comme Arbrakhâme Le Rouge et Jack Couanne avant lui, Mohkada De Salamille vogue sur un ancien navire de la marine royale faimouite de classe Ytirvelle VII. En quelques années, il réunit autour de lui de nombreux autres pirates et capturent de nombreux navires des marines génénésiennes, crosovites et dunveganes. Il est également à l’initiative de la construction de la cité de Tortoruga bâtie dans l’archipel d’Ivanoa. Cet archipel devient en quelques années une véritable forteresse dédiée à la piraterie. Des ateliers de construction navale sont également créés afin de bâtir les navires des différents capitaines pirates.

Mohkada De Salamille reste seigneur des pirates jusqu’en 1765. Durant toute cette période la progresse de nouveau en Mer dans le détroit du Peacksburg sans pour autant atteindre le niveau du début du siècle. De 1765 à 1785 se succèdent une dizaine de seigneurs de pirates ayant pour unique ambition de continuer à enrichir la cité de Tortoruga. Il s’installe une certaine banalisation de la piraterie dans le détroit du Peacksburg : les forces marines génésiennes, crosovites et dunveganes tentant tant bien que mal de les contenir.

En 1785, une jeune femme du nom d’Anna Eskilsdotter, parvient à détourner une flotte de sept navires de la confédération marchande des Civalilles. Elle ramène ces navires dans l’archipel d’Ivanoa et revendique le titre de seigneur des pirates. En défiant et en vainquant Lagerthe Bartholomew, seigneur des pirates depuis 1784, elle devient la première et seule femme à accéder à ce titre. Grâce aux chantiers navals de Tortoruga elle fait construire le plus grand voilier de cette ère de la piraterie. Ce bateau, dénommé Hrym’Naglfar, basé sur les Ytirvelles faimouites de septième génération mais plus grand et mieux armé permet à Anna Eskilsdotter de fédérer de nombreux pirates. La piraterie connait ainsi une nouvelle période faste jusqu’en 1801. Devant l’ampleur de la vague de piraterie, les marines génésiennes, crosovites et dunveganes sont complètement dépassées. Il faut attendre l’année 1799, pour qu’une nouvelle force vienne en aide aux forces républicaines. À partir de cette année, la marine faimouite déplace sa flotte dans le détroit du Peacksburg. Les 349 Ytirvelles de septième génération rejoignent les 250 navires des flottes génésiennes, crosovites et dunveganes. Les pirates s’étant également étendus plus au sud, les marines peacksburgeoises et movenadiennes se joignent également à la lutte.

Cette ère de la piraterie prend fin en juillet 1801 au cours de la bataille des quatre vents au large de l’archipel d’Ivanoa. Cette bataille oppose les marines des états souverains limitrophes à une alliance rassemblant tous les pirates de la région sous le commandement d’Anna Eskilsdotter. Les marines des états souverains rassemblent plus d’un millier de navires dont l’ensemble des navires de la marine royale faimouite. Les pirates rassemblent quant à eux près de 750 équipages mais bénéficie de la position défensive naturellement offerte par l’archipel d’Ivanoa. La bataille dure près de deux mois et se solde par la défaite des pirates et la destruction totale de la cité de Tortoruga. Seul le navire d’Anna Eskilsdotter parvient à s’enfuir. Celui-ci disparaît néanmoins sans laisser de trace.

Les Terres rayonnantes (1501-1640)

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Débarrassé des pirates, la république de Génèse entre dans son âge d’or. À l’exception de la période de 1840 à 1849, le XIXème constitue l’ère la plus prospère du pays. La Génèse puis ensuite la Mandelsy est reconnue comme un pays développé et une puissance commercial de premier plan partout dans le monde.

En 1801, les quatre confédérations marchandes s’accordent pour rentrer le moins possible en concurrence à l’étranger. Elles se partagent ainsi le monde et les différents comptoirs commerciaux de manière à couvrir pratiquement l’ensemble des ports du monde. Cet accord est dénoncé par plusieurs puissances étrangères dans la mesure où il permet par endroit la constitution de monopoles sur le transport maritime. Cette situation est néanmoins largement profitable aux quatre confédérations lesquelles voient leur patrimoine s’accroître de manière exponentielle. C’est donc à cet époque que l’on voit fleurir partout sur la côte ouest de nombreux manoirs ou châtelets demeures des principales familles de navigateurs affiliés aux confédérations marchandes. De son côté la République continue de se doter de navires militaires afin de contenir une éventuelle résurgence de la piraterie. Cette vaste flotte dépassent à son apogée en 1839 les 700 navires. Elle parcourt le monde essentiellement pour lié des relations diplomatiques et commerciales avec les autres états gécéens tout en diffusant l’image de modernité que veut se donner la République de Génèse.

En 1838, la République, sous l’influence des dirigeants des confédérations marchandes, décide d’agrandir son territoire. Elle déclare la guerre à la République de Crosovie et au Protectorat du Dunvegan, deux territoires jusqu’alors indépendant de la Génèse. La République de Crosovie est vue comme une république dissidente de la République de Génèse ce qui est en partie le cas puisque la République de Crosovie a été fondée suite à la chute de la première République de Génèse. Le Dunvegan est quant à lui vu comme un territoire devant naturellement être rattaché à la Génèse. Son emplacement stratégique à mi-chemin entre l’Océania et le Volcania en fait un lieu idéal pour l’implantation d’un vaste complexe portuaire dans la mer de Batchy. Confiant dans ses forces navales, la République souhaite mener une guerre éclair et faire capituler les deux gouvernement en quelques semaines voir quelques mois. C’est sans compter sur l’aide du royaume de Faimy aux deux territoires de l’ouest océanien. Le détroit du Peacksburg est alors de théatre d’importantes batailles navales qui ne sont pas sans rappeler celles ayant eu lieu quelques dizaines d’années auparavant face aux pirates.

Deux batailles sont à noter de par l’ampleur des forces engagées. Le 12 juin 1839 au large de Punta de Mazaltàn, la flotte républicaine affronte les flottes dunveganes et faimouites. Près de 250 navires composent les flottes de chacun des deux belligérants. Du fait la supériorité technologique des navires faimouites, la flotte républicaine se fait écraser en moins de trois jours. Aucun navire républicain n’en réchappe là où les pertes sont beaucoup plus mesurées pour les dunvegans et encore plus pour les faimouites.

La deuxième bataille d’importance à lieu à Theide du 27 septembre au 11 novembre 1839. Les faimouites, crosovites et dunvegan forment une coalition et alignent près de 540 équipages. Leur objectif : assiéger et bombarder la capitale de manière à contraindre la République de Génèse à renoncer à ses ambitions. Depuis le siège de la ville de Theide par les carnackiens un siècle et demi plus tôt, la ville de Theide s’est largement développée s’étend désormais également sur le continent. Si la conquête de la partie continentale est relativement aisée pour les troupes de la coalition, il n’en est pas de même pour les trois îles. Celles-ci ont été considérablement renforcées depuis le dernier assaut et dotées de canon longue porté bien plus performant que les canons pouvant être embarqué sur des bateaux. Pour la première fois de leur histoire, les faimouites subissent d’importantes pertes dans leur flotte. La défaite de la coalition est presque totale : seuls quelques navires réchappent de cette bataille. Pour autant, les destructions de la partie continentale de la ville et plus encore les différentes défaites subis au large des côtes crosovites et dunveganes affaiblissent quelque peu la république de Génèse.

La fin de la deuxième République (1640 - 1649)

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Découpage territorial des Terres de Mandelsy en 1640

Jusqu'en 1640, la République des Terres de Mand'hel connaît un important développement économique. L'union des terres continentales a permis une augmentation du niveau de vie sans précédent et en particulier dans l'ouest, sur les côtes bordant la mer d'Ivah'noah.

Pourtant, après une longue période de stabilité, les dirigeants de la deuxième république accumulent à partir de 1640 de nombreuses erreurs. Que ce soit dans les guerres contre la Croso'nahï, le Duhnveh'nahï et l'Ivah'noah (à partir de 1639) comme dans la gestion économique du pays. Cela mène dans les années 1640 à 1646 à une diminution rapide de l'influence de la République au profit des trois pays insulaires.

Mac'Norh Lenamme dernier président de la République des Terres de Mand'hel

Au sein de la République c'est véritablement l'élection de Mac'Norh Lenamme à la présidence de la république en 1645 qui précipite la chute de celle-ci. Mac'Norh Lenamme, personnage relativement novice en politique se fait élire sur des propositions d'exemplarité (en réaction aux scandales de corruption ayant entaché la République depuis le début du XVIIème siècle) et surtout sur un changement de méthode dans la gouvernance de la République de Mand'hel. Il promet également la fin de la guerre contre la Crosoh'nahï et le Duhnveh'nahï sans pour autant évoquer sa position sur celle avec l'Ivah'noah. Il souhaite également revoir en profondeur le fonctionnement de la République afin de donner plus de pouvoir au peuple et reconnecter les élus au terrain. Enfin, il se place au centre d'un échiquier politique très divisé. De nombreux mandelsiens y voient l'opportunité d'en finir avec les oppositions stériles qui règnent dans les différentes chambres du parlement.

La fin de la guerre contre la Crosoh'nahï et contre le Duhnveh'nahï est ratifiée au début de l'année 1646. Mac'Norh Lenamme doit pour cela concéder une petite région du nord du pays au Duhnveh'nahï. Cette perte territoriale entame largement la confiance dont il bénéficiait au sein des peuples de la République. La guerre contre l'Ivan'noah continue et le pouvoir en place s'attache à instrumentaliser le conflit pour notamment justifier de ne pas mettre en œuvre le programme politique initialement proposé.

Ainsi, une partie des promesses faites ne sont pas suivies d'actes. Sur certains aspects, c'est même le contraire qu'il se passe. La confiance dans les institutions et dans ceux qui les incarnent se retrouve de nouveau entamée. Le conflit avec l'Ivah'noah et son instrumentalisation aboutissent à une division sans précédent du peuple mandelsien. D'un côté on a ceux qui soutiennent le conflit et qui souhaite une victoire à tout prix. Ces personnes soutiennent d'ailleurs majoritairement la politique menée par Mac'Norh Lenamme. De l'autre côté, on a ceux qui réclament la fin du conflit. Ceux-ci sont majoritairement contre la politique menée par le président.

Dans ce contexte, des vagues contestataires se développent dans les grandes villes de l'Ouest du pays à partir de 1647. Par ailleurs ces quelques années, de 1645 à 1649 voient les inégalités s’accroître de manière exponentielle du fait des politiques menées par le gouvernement. Ces dernières étant très largement à destination des familles les plus riches et les plus impliquées dans l'activité économique du pays. Cela contribue par la même occasion à renforcer les mouvements de contestation.

Plusieurs mouvements se succèdent pratiquement dès l'élection de Mac'Norh Lenamme et de manière plus intensive et virulente à partir de 1647 : les sabots rouges, les frocs cassés, les tuniques jaunes, etc. De nombreuses manifestations ont lieu. Chacune d'elle faisant l'objet d'une répression de plus en plus violente au fur et à mesure du temps. Pour justifier ses actions, le gouvernement de Mac'Norh Lenamme accuse l'Ordre des Chevaliers Jalumaï et le gouvernement Ivah'nois d'agir, via des réseaux d'influence, pour monter le peuple contre lui. Cela lui permet de justifier l'engagement de la République de Mand'hel dans le conflit face à l'Ivah'noah et de traiter l'OCJ comme une organisation criminelle.

Cette politique est considérée par les historiens comme le point de départ de la révolution qui a lieu en 1649.

La méthode répressive franchit ainsi un cap le 22 septembre 1648 avec la publication du décret 66 condamnant à mort toute personnes qui pourrait faire partie de l'Ordre Jalumaï. Si effectivement, de nombreux membres de l'ordre sont arrêtés puis exécutés, ce décret permet aussi au gouvernement de faire procéder à des arrestations plus arbitraires. Fin 1648, la répression des forces de l'ordre et de l'armée lors des manifestations est accompagnée des premières victimes. Ces éléments contribuent à ce que le gouvernement perde la confiance d'une immense majorité de l'opinion public.

Fin décembre 1648, un cyclone ravage le nord des Terres de Mandelsy. Si ces évènements sont assez fréquents, le gouvernement ne parvient pas à gérer la crise sanitaire qui survient des suites de la catastrophe naturelle. Ses portent essentiellement sur le rétablissement des appareils de production et des ports au profit des confédérations marchandes présentes dans le secteur et au détriment de l'approvisionnement en biens de première nécessité des populations locales. Il est estimé que près de 200 000 mandelsiens sont morts durant les deux premiers mois de l'année 1649 du fait du manque de nourriture, de vêtements et d'eau potable.

Dès le mois de janvier, certains citoyens se disent prêts à prendre les armes dans le but de renverser le régime en place. Leurs revendications trouvent écho auprès de riches familles issues des anciennes périodes monarchiques. Intéressées par une chute du régime républicain, celles-ci apportent un soutien financier et matériel aux citoyens révoltés. Le régime Ivah'nois participe également à soutenir les insurgés en fournissant clandestinement des armes.

Après plusieurs mois d'affrontements dans les grandes villes de l'Ouest du continent sous forme de guérilla urbaine, les révoltés assiègent la ville de Theide, laquelle est à la fois la capitale économique du pays mais aussi là où se trouve le siège du gouvernement. La ville de Theide est réputée pour n'avoir jamais été conquise par aucune armée au cours de son histoire.

Pour soutenir les révoltés, l'armée Ivah'noise met à sa disposition des navires et un important contingent d'hommes. Le gouvernement de la République est quant à lui pris de court et ne parvient pas à rapatrier suffisamment de troupes pour défendre la ville. Ces dernières sont en effet déjà occupées avec l'armée Ivah'noise dans le sud du pays.

L'assaut de Theide est déclenché le 6 août 1649. Afin de faire tomber la cité millénaire, la stratégie consiste à couper la ville de tout approvisionnement et à méthodiquement la bombarder de projectiles incendiaires en visant les maisons anciennes issues de la période médiévale. Si dans les premières semaines, les theidois opposent une farouche résistance et parviennent à contenir les incendies, ces derniers se démultiplient fin août et deviennent incontrôlables. Les citoyens theidois et plus important encore, les membres du gouvernement acculés dans la cité, n'ont de choix que de périr dans les flammes, de fuir la ville par bateaux au risque de se faire couler par la flotte ivah'noise, ou de se rendre. Beaucoup choisissent ou subissent la première et la deuxième option. Mac'Norh Lenamme décède, comme environ 190 000 personnes dans l'incendie de la ville. Au total, se sont environ 250 000 personnes qui décèdent lors de la prise de Theide.

À l'issue de cette bataille, qui se termine le 11 septembre 1649, la ville de Theide est ravagée (les maisons à colombage de l'époque médiévale brulant bien). Sur le plan institutionnel la République est dissoute. Les différentes familles ayant permis cet effondrement, en profitent pour s'octroyer des portions du territoire de la République. Ils fondent dans un même temps une sorte de conseil des royaumes de Mandelsy nommé 'Table ronde des rois'. Cet organe, sous la régence d'un roi reconnu par ses pairs doit permettre le dialogue entre les différents royaumes issus des divisions du territoire républicain. Enfin, l'Ivah'noah, nation ayant largement contribué à la chute de la République, s'octroie également des territoires en Mandelsy continentale. Ceux-ci seront âprement disputés dans les décennies qui suivent.

Les débuts des Grands Royaumes de Mandelsy (1649 - 1720)

Constitution des royaumes, apogées et premiers conflits(1649-1690)

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Découpage des Terres de Mandelsy en 1649

Fin 1649 a lieu la première table ronde des rois, assemblée où se réunissent les leaders vainqueurs de la révolution de 1649. L'empereur du Royaume de Faihmy'nahï, l'O'Dalj du Dlaj de Talj'Bahlï et l'Empereur d'Ivah'noah y participent également. Ceux-ci statuent sur un partage du territoire de la République de Mand'hel en de multiples royaumes avec quelques régions rattachées à l'Empire Ivah'nois et au Dalj de Talj'Bahlï. L'empereur Ivah'nois, mécontent des territoires qui lui sont in fine attribués quitte assez vite la table des discussion et promet des représailles envers l'ensemble des nouveaux dirigeant présents autour de la table

Cet évènement pousse les différents dirigeant à élaborer une sorte d'alliance. Ainsi, ils s'accordent sur le fait de devoir désigner un roi parmi eux auquel tous les autres dirigeants devraient allégeance. Ce roi ayant pour fonction de représenter l'ensemble des autres rois face aux puissances insulaires que sont la Crosoh'nahï, le Dunveh'nahï et l'Ivah'noah et de coordonner les moyens militaires en pour faire face à un éventuel envahisseur. Ce nouveau roi se voit attribuer des reliquats de terres qu'il administre en direct. Le roi de ce qui est désormais appeler Grands Royaumes de Mandelsy, doit être désigné au sein des participants à la table ronde des rois par un vote. L'égo de chaque dirigeant, le pousse à voter pour lui. En cas d'égalité ou de non décision comme c'est le cas pour cette première table ronde, ils décident que cela devra se régler par un combat opposant tous les prétendants au trône des Grands Royaumes. Le but étant de pousser les adversaires à l'abandon (ce n'est pas un combat à mort), le dernier devenant roi des Grands Royaumes de Mandelsy. Cette tradition est réitérée à chaque fois qu'il faut désigner un nouveau roi. La table ronde de 1649 est la seule avec celle de 1814 à laquelle participent les dirigeant de toutes les terres du Grands Royaume de Mandelsy. En effet, le royaume de Faihmy'nahï et le Dalj de Talj'Bahlï n'y participeront plus avant le début du XIXème siècle. En 1649, c'est Tihth'hon Ier de Bonh'arpartagne qui gagne le combat.

Tihth'hon Ier lance dès 1651, la construction d'une capitale pour les Grands Royaumes de Mandelsy. Il décide de transformer Elsoh'tirligahn, une ville relativement modeste de l'est des Terres de Mandelsy, en une mégalopole à la pointe de la modernité. Le années 1650 sont donc marquées par le lancement d'une politique de grands travaux dans quelques grandes villes des royaumes. Les efforts sont particulièrement importants à Theide. Si la ville perd son statut de capitale mondiale, elle bénéficie d'un vaste programme de reconstruction rendu nécessaire par les important dégâts subits au cours de la révolution de 1649. À Elsoh'tirligahn, Tihth'hon Ier fait édifier un gigantesque palais royal. La construction de ce palais s'achève seulement en 1698 au moment où prend fin le règne du premier roi des Grands Royaumes des Terres de Mandelsy. La construction est pharaonique et mobilise pendant cette période près du quart des ressources des Grands Royaumes au détriment de la modernisation des équipements industriels et dans une certaine mesure de l'équipement du pays. C'est l'un des éléments qui explique le déclin des Terres de Mandelsy au XVIIIème siècle.

Les Grands Royaumes de Mandelsy, voient leur apogée dans les années 1670. La ville de Theide est enfin reconstruite et est alors un modèle de ville moderne ce qui lui permet de retrouver sa position de capitale économique mondiale et une influence majeure dans toute la mer d'Ivah'noah. Dans un même temps, trois des quatre confédération déménagent leur siège dans cette ville. Seule la confédération marchande des Sinaissays conserve son siège historique à Larh'çay. L'objectif pour les confédérations est d'avoir un accès au vaste marché que constituent les côtes de la mer d'Ivah'noah. Les confédérations marchandes concluent pour la première fois des accords commerciaux avec l'ensemble des pays des Terres de Mandelsy. Ces accords font d'elles des négociants indispensables dans tous les échange internationaux. Une partie des capitaux et biens échangés profitent aux royaume de l'Ouest des terres continentales. Le niveau de vie continue ainsi de progresser pour ces populations.

Enfin, la prospérité des Grands Royaumes est également assurée par une paix instaurée par l'influence du roi Tihth'hon Ier. En effet, celui-ci joue pleinement son rôle de diplomate à la fois avec les autres nations des Terres de Mandelsy, calmant ainsi les ardeurs de l'empereur d'Ivah'noah mais aussi au sein du territoire des Grands Royaumes auprès de ces vassaux.

Les prémices d'un conflit généralisé (1690-1738)

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À la fin du XVIIème siècle et au début du XVIIIème siècle ce système trouve ses limites. La politique de grand travaux initiée par Tihth'hon Ier a permis une reconstruction rapide de Theide et un développement de certaines zones économiques majeures. Tihth'hon Ier a également mobilisé de très importants budgets pour développer la nouvelle capitale du pays : Elsoh'tirligahn. La ville est passée d'un peu moins de 50 000 habitants en 1649 à plus de 3 millions en 1699 bénéficiant d'un exode rural massif depuis toutes les campagnes de l'est des Terres de Mandelsy. Le faste des palais, avenues et grandes infrastructures de cette ville nouvelle a permis d'attirer de très nombreux nouveaux habitants. Ces réalisations ont néanmoins grevé durablement les finances des Grands Royaumes, lesquels sont désormais obligés de souscrire à des crédits auprès des banques détenus par les confédérations marchandes.

À mesure que le budget des états diminuent les confédérations marchandes prennent peu à peu le relais dans l'organisation de la vie économique. Elles gagnent en puissance, développent des industries de pointe en lieu et place des industries jusqu'alors contrôlées par les états. Pour autant, le nombre d'emplois diminue. En effet, et bien que les confédérations marchandes recrutent de plus en plus de monde, la fin des grands projets implique une suppression de plusieurs centaines de milliers d'emplois dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Le chômage se développe ainsi et concerne dès les années 1690 de plus en plus de mandelsiens des classes sociales inférieures.

Le début du XVIIIème siècle est en outre marqué par une instabilité politique chronique. Après les 49 ans de règne de Titon Ier, 11 souverains se succèdent à la tête du Grand Royaume entre 1699 et 1720. Cette instabilité contribue à la fragmentation des royaumes lesquelles s'émancipent peu à peu de la tutelle du roi du Grand Royaume. Le roi des Terres de Mandelsy devient un titre honorifique et celui-ci n'a d'autorité que sur un territoire restreint autour d'Elsoh'tirligahn.

Du fait de la disparition progressive de l'autorité du roi du Grand Royaume, certains souverains n'hésitent plus à se lancer dans des guerres pour conquérir de nouveaux territoires. En quelques années, les conflits se généralisent dans les terres continentales. Toutefois, ils restent de faible intensité, n'impliquent que des armés régulières et impactent de manière marginale les civils. Les états de l'ouest (Dunhveh'nahï, Crosoh'nahï et Ivah'noah) sont épargnés par ces conflits et constituent alors un havre de paix.

L'instabilité sur le continent, ainsi que l'absence d'autorité suprême, amènent progressivement les confédérations marchandes à déplacer leurs activités et les emplois dans les îles de l'ouest des Terres de Mandelsy. Cela conduit à un chômage de masse sur le continent avec une multiplication par 10 du nombre de chômeurs entre 1700 (+- 2,5% de chômage dans les territoires continentaux) et 1730 (26,5% de chômage dans les territoires continentaux). À contrario, les territoires de l'ouest atteignent le plein emploi et sont vus comme des Eldorados par les habitants du continent. Dès le début des années 1710, une immigration massive se met en place depuis le continent vers les îles de l'ouest. Les immigrés occupent alors les emplois les moins qualifiés et vivent généralement dans des conditions extrêmement précaires. Cette immigration est dans un premier temps accueillie pacifiquement car elle permet de pourvoir aux emplois non occupés et permet le développement économique des états insulaires.

De 1720 à 1730, les hivers sont particulièrement rigoureux et les étés plutôt maussades. Cela a de lourde conséquences sur les rendements agricoles. Dès 1721, certaines régions sont touchées par la famine. Celle-ci se généralise peu à peu sur toutes les Terres de Mandelsy au cours de la décennie. Les conséquences sont catastrophiques sur le continent déjà très affaibli sur le plan économique. Elle sont aussi particulièrement marquées en Ivah'noah. Le pays a en effet connu une croissance de exponentielle de sa population. Celle-ci passe de 30 millions d'habitant en 1700 à 62 million en 1725 (soit environ un taux de croissance de 3% par an) sous le double effet de l'immigration et d'un taux de natalité très élevé.



  1. Le début des années 1730 est marqué par une militarisation sans précédent des différents états.


Entre 1720 et 1738, six nouveaux souverains se succèdent à la tête du grand royaume : Jean-Eude de Bonh'arpartagne (1720-1723), Hector III De Caverh'noise (1723-1724), Justin Bidou I D'Hirond'halouie (1724-1726), Marhcel XI de l'Ord'hogne (1726), Mayre II de Sah'suh'fy (1726-1732) et Joseph V de Lauh'rionly (à partir de 1732). Comme leur prédécesseurs, tous se révèlent incapable de reprendre la main sur les autres royaumes, de stopper les conflits inter-royaumes ou de relever le défi humanitaire qui se dresse devant chacun des états.

Trois éléments expliquent les changements politiques radicaux opérés dans les années 1730 : l'immigration massive du continent vers les îles de l'ouest, la militarisation des différents états à la faveur d'une hausse des tensions entre états et la famine généralisée de la fin des années 1720.

La grande guerre des Terres de Mandelsy (1720-1750)

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Déclenchement : 3 mars 1740

Déroulement du conflit

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L'anéantissement du royaume d'Olik'Yerh

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Idées : - Plusieurs bombes atomiques (ou trouver un autre terme) sur l'Olik Yerh, - Conséquence sur le climat mondiale et notamment dérèglement des vents entourant les terres de Mandelsy avec une tendance à l'augmentation lente mais progressive des évènements extrêmes. Combinaison avec industrialisation de certains pays.

Bilan et fondation de Katta'shahar

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La bataille de la Ronderie, le 12 janvier 1930, est considérée par les historiens comme le début de la guerre civile mandelsienne. En réalité il s’agit d’une intensification des conflits qui opposent jusqu’alors les différents vassaux du roi de Mandelsy. La bataille de la Ronderie se distingue des précédentes dans la mesure où l0 des 11 royaumes participent à cet affrontement dans une vaste plaine au nord d’Elsonburg. Près de 100 000 personnes s’y affronte. C’est l’intervention du roi de Mandelsy et des troupes royales qui mettent fin à cette bataille le 15 avril de la même année. À partir de là les affrontements entre souverains se multiplient bien qu’étant généralement de moindre envergure.

En mars et avril 1931, l’Empire Deltan débarque en Crosovie et au Dunvegan et subtilise ces deux îles alors sous domination mandelsiennes. Tout au long des années 1930, la guerre civile s’intensifie déplaçant des millions de Mandelsien à travers le pays. Les combats ont principalement lieu dans les campagnes qui sont alors les zones les plus peuplées. Une partie de la population se réfugie dans les villes dans de nouveaux quartiers d’habitat insalubres. La plupart de ces quartiers existent toujours et s’agrandiront après la guerre.

Le 10 mars 1939, alors que le reste du monde Gécée s’engage dans un conflit armé, l’Empire deltan débarque sur la côte ouest de la Mandelsy sans au préalable déclarer la guerre au pays. Depuis 1931, l’Empire-Deltan a pris soin de créer de nombreuses bases dans les îles du Dunvegan et de Crosovie, lesquelles lui servent d’avant-poste durant la grande guerre. Ainsi début la bataille d’Océania qui ne se termine qu’en 1947.

Dès le 15 mars 1939, les principaux souverains mandelsiens se réunissent à Elsonburg sous la direction du roi de Mandelsy. Pour protéger le pays, il décide de mettre de côté leurs différents et de constituer une union sacré laquelle ne pourra être rompu que lorsque l’envahisseur deltan aura été battu. Le roi de Mandelsy, décide de mettre à disposition des armées des différents rois les dirigeables militaires de l’entreprise Fayd’Air. Si une centaine de dirigeables rejoignent le conflit au début de la guerre, on en compte environ 650 en service en simultané en 1941 pour un total de plus de 1000 dirigeables construits pendant la guerre.

À partir du 17 mars 1939, l’empire deltan décrète un blocus naval sur les côtes mandelsiennes et movenadiennes ce qui menacent une partie de l’économie du pays et notamment les activités des différentes confédérations marchandes. L’Union Sacré lance un appel à l’aide aux « autres nations civilisées » le 18 mars 1939 afin de tenter de fédérer d’autres nations face à l’empire deltan. Cet appel est entendu par la Movenadie et le Zéphyros qui déclarent la guerre à l’Empire Deltan le 19 mars 1939.

Durant les années 1939 et 1940, l’Union Sacré ne parvient pas à contenir l’armée deltane, mieux équipée et surtout plus nombreuse. C’est véritablement l’arrivée dans les hautes montagnes du centre du pays qui marquent un coup d’arrêt à la progression deltane en Mandelsy. L’Union Sacré ayant une meilleur connaissance de cette zone en tire parti pour empêcher la progression des armées deltanes vers le centre du pays. La ligne de front se stabilise quelques mois au pied des Monts de Grammes. Néanmoins, toutes les grandes villes de l’Ouest sont sous occupation deltane ce qui affaiblit grandement l’Union Sacrée.

Le 19 janvier 1940, l’Etat de Juren déclare la guerre à la Mandelsy et à la Movenadie. L’Union Sacré s’inquiète alors d’avoir un potentiel deuxième front à gérer au sud-est. Jusqu’en 1941, l’Etat de Juren ne fait que menacer la Mandelsy et crée de nombreuses bases à la frontière avec la Mandelsy. C’est le 23 juin 1941 que débute l’invasion Jurénoise de la Mandelsy. Les jurénois pratiquent une guerre éclair et prennent possession en un peu plus d’un mois d’un cinquième du territoire mandelsien. Cette période est notamment marquée par le massacre de Suffisy le 4 juillet 1941 au cours duquel environ 70 000 citoyens suffouites sont tués.

La ligne de front se stabilise le long des fleuves (notamment le long du Cavlore) à partir du 08 août 1941, date à laquelle l’Union Sacré mène une vaste offensive visant à stopper la progression jurénoise en Mandelsy. C’est la bataille du Cavlore dans laquelle sont impliqué quelques 500 dirigeables mandelsiens. Ceux-ci, de par leur nombre donnent un avantage décisif à l’Union Sacré. Par ailleurs, l’Etat de Juren doit aussi gérer le front Movenadien, ce qui amoindrit les forces disponibles pour gérer le front Mandelsien.

Ainsi au printemps 1941 (septembre-octobre-novembre dans l’hémisphère sud), les deux fronts mandelsiens se stabilisent et la guerre se transforme en guerre de position et ce jusqu’en 1946. En effet, l’empire deltan doit gérer de par le monde de multiples fronts différents et ne cherche pas à occuper le reste de la Mandelsy. Les motivations première étant en effet d’ordre économique, il ne semble pas nécessaire pour les leaders deltan de s’étendre vers l’est considérant que l’essentiel de l’appareil de production mandelsien est en leur possession.

Pendant l’occupation, que ce soit en Suffisy ou dans l’Ouest Mandelsien, une résistance se met en place face à l’occupant deltan ou jurénois. De nombreux mandelsien tentent également de traverser la ligne de front par le nord ou par les différents cols des Monts de Grammes pour rejoindre la zone libre. Au sein de la zone libre, la vie s’organise pour contenir les forces jurénoises et deltanes sur leurs positions. Sur le front deltan, les points d’attention se trouvent au nord où l’Union Sacré ne craint que l’empire deltan ne débarque. La flotte faimouite est chargée de protéger la frontière maritime de toute intrusion. Les bases d’attache deltanes en Océania étant sur les îles de Crosovie et du Dunvegan, cela empêchera tout débarquement sur la côte nord du pays. Les forces alliées débarquent le 2 avril 1946 sur la côte carnackienne ce qui permet de rompre avec la guerre de position sur le front jurénois. L’armée jurénoise se sentant en danger sur son propre territoire tente d’avancer en Mandelsy. Affaiblit par cinq ans de guerre de position, le front sud-est cède assez vite et les troupes mandelsiennes se replient jusqu’au Rick et au lac Royal. Les forces jurénoise font une percée dans le centre du pays au point d’atteindre les portes d’Elsonburg. Cependant, avec la prise de Carnack, les troupes doivent se replier pour se concentrer sur les forces alliées. La reconquête des territoires perdus dans l’Est du pays durera jusqu’à la capitulation de l’état de Juren le 7 janvier 1947.

Du côté deltan, le 23 juillet 1946, les forces alliées pilonnent les bases deltanes en Crosovie, au Dunvegan, ainsi que celles disposées sur le continent. Les forces deltanes sur le front des Mont de Grammes se trouvent ainsi privées de soutien. L’Union Sacrée en profite pour rompre avec la guerre de position et entame la reconquête des terres à l’Ouest des Monts de Grammes. Aidé par les résistances locales, les dernières positions deltanes sont prises le 25 décembre 1946. La victoire face aux deltans le 25 décembre 1946 et la capitulation de l’Etat de Juren le 7 janvier 1947, mettent un terme à la bataille d’Océania. Dans les mois suivants, l’Etat de Juren est divisé en six zones d’occupation. La Mandelsy occupe quelques territoires au nord du pays le long de la frontière carnacko-mandelsienne.

Réunis à Theide, le 3 avril 1948, les puissances alliées invitent une nouvelle fois l’Akitsu à déposer les armes. Cet évènement est le dernier en lien avec la Grande Guerre en Mandelsy. Pour la Mandelsy, le bilan est très lourd sur plusieurs tableaux. Sur le front deltan on dénombre près de 75 000 morts du côté mandelsien. Cependant, les dégâts matériels sont colossaux. Les deltans ayant lors de la conquête de l’Ouest détruit de nombreuses infrastructures avant d’en reconstruire certaines qui tomberont sous les bombardements alliés en 1946. Beaucoup de villes sont complètement détruites. C’est le cas de villes comme Montgarlac ou encore Merick sur Cisif. Des villes comme Theide ou Larçay ont moins souffert du moins dans leur partie historique. Les extensions des années 1920, 1930 ainsi que les zones industrielles sont généralement complètement détruites. L’appareil de production Mandelsien est en majeur partie anéantit ce qui explique la difficile reconstruction durant les années 1950.

L’Est à moins souffert des destructions, cependant l’importance économique de cette zone est moindre (il s’agit d’une zone plus rurale). Le bilan humain est en revanche bien plus important. Le peuple suffouite supporte l’essentiel des 175 000 morts du front sud-est avec notamment le massacre de Suffisy (ou de Perruson) ayant fait à lui seul 70 000 victimes. Enfin, au sortir de la guerre on trouve un pays dans lequel de nombreux habitants ont été déplacés et dont l’organisation territoriale, déjà instable avant la guerre, est encore plus précaire. En 1949, lors d’un conseil des vassaux du roi de Mandelsy, l’Union Sacrée est dissoute. Les différents suzerains ne parviennent pas à s’accorder sur les nouvelles limites des royaumes ni sur un plan global de reconstruction. Dans le même temps, le roi de Mandelsy, Joseph V tombe malade et n’est donc pas capable de fédérer les différents rois du pays. Fin 1949, le premier conflit entre rois éclate entre le roi du royaume d’Appartagne et le roi du Royaume du Sinaï.

Appauvrissement généralisé des terres de Mandelsy (1750 - 1805)

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Au cours des deux décennies qui suivent la guerre, les différents royaumes des Terres de Mandelsy tentent de se reconstruire sur fond de conflits inter-étatiques. Si la grande guerre a permis de mettre fin au conflit avec l'Ivah'noah, les tensions entre les autres royaumes n'ont pas disparus pour autant. Cette situation conduit à un appauvrissement généralisé des Terres de Mandelsy.

Le trône du Grand Royaume reste occupé par Joseph V jusqu'à son décès début 1750. Une nouvelle table ronde des rois est organisée et c’est le très jeu roi d’Elsoh'nhay, fils de Joseph V qui en sort vainqueur. Joseph VI a 16 ans lorsqu'il accède au trône. Cependant, du fait de son jeune âge et malgré sa victoire sur les autres rois, il a des difficultés à se faire respecter. Son règne, comme la fin de celui de son père, est caractérisé par un effacement complet du pouvoir du roi des Terres de Mandelsy au profit de celui des seigneurs de royaumes. De nouveau, ce contexte est propice à relancer et à entretenir les conflits armés partout au sein des Terres de Mandelsy.

Jusqu’en 1805, les conflits armés engendrent un exode massif des campagnes vers les villes et particulièrement celles où résident les souverains. Ces derniers ayant concentré les moyens de reconstruction sur les centre-villes dans lesquels ils résident. En périphérie se développe ainsi de vastes zones d’habitat insalubres comme c’est le cas à Theide, Lahr'çay ou Elsoh'tirligahn. Par ailleurs, les quelques progrès dans le domaine de la médecine acquis au cours de la guerre sont préservés et permettent un accroissement de l’espérance de vie. Dans un même temps, le taux de natalité et le taux de pauvreté restent très élevés amenant à un accroissement sans précédent de la population. Entre 1750 et 1805, la population mandelsienne est multipliée par deux.

Dans ce contexte de guerre perpétuelle, les confédérations marchandes ont du mal à poursuivre leur développement économique : les usines et autres appareils de production dans les campagnes sont régulièrement détruits. Elles concentrent donc leurs activités dans les grandes villes relativement épargnées par les conflits.

La République de Crosoh'nahï et le Protectorat du Duhnveh'nahï parviennent à rester relativement à l'écart des conflits du fait de leur position insulaire. Ces deux états connaissent donc un développement et un appauvrissement moindre que les terres continentales. Enfin, l'Ivah'noah, désormais rebaptisé Olik'Yerh (littéralement Terres brulées), se concentre sur sa reconstruction sans développer de relations avec les autres nations.

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Autres évènements :

  • 15 et 16 juin 1797 : bataille de Elrenh'bihrligahn
  • 1803 : pillage de la Sussi'nahï par des groupuscules venus du Mont'Gra'Ham et de Talj'Bahlï

Les prémices de la troisième unification (1805 - 1815)

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Entrée en guerre de la Crosoh'nahï (1805)

Jusque-là relativement effacée des conflits inter-états, la Crosoh'nahï entre en guerre en 1805. En avril de cette année, le parti nationaliste de la Ligue du Peuple Crosoh'nahïte (LPC), sort vainqueur des élections nationales. Il promet entre autre aux crosoh'nahïtes de tout mettre en œuvre pour retrouver la gloire d'antan de la Crosoh'nahï. Cela passant par un asservissement des autres nations des Terres de Mandelsy et particulièrement des nations continentales. La Crosoh'nahï entre ainsi en guerre en août 1805, d'abord contre l'Appart'nahï et le Sih'nahï, puis progressivement contre toutes les autres nations à l'exception du Duhnveh'nahï et de l'Olik'Yerh.

Premiers pas vers une unification (1805-1813)

Etats membres de l'OCGC en 1813

À la faveur de l'entrée en guerre de la Crosoh'nahï face aux autres nations, le roi des Terres de Mandelsy tente de relancer le dialogue entre les différents royaumes continentaux. Joseph VI, roi jusqu'alors très effacé, tente ainsi d'assoir sa position et de fédérer les 9 royaumes continentaux les plus importants pour faire face à leur ennemi commun : la Crosoh'nahï. Cette potentielle union n'inquiète pas le gouvernement de la République de Crosoh'nahï. La population crosoh'nahïte supportait initialement les actions de son gouvernement. Cependant, les perspectives de constitution d'une union ainsi que les nombreuses pertes comptabilisées au cours du conflit, amènent de plus en plus de citoyens crosoh'nahïte à s'y opposer. À partir de 1810, les manifestations dégénèrent et son de plus en plus violentes. La répression est également de plus en plus importante. Dans un même temps, les discussions amorcées par le roi Joseph VI permettent une meilleure coordination des armées des états continentaux face à la Crosoh'nahï. Ainsi, dépassé sur plan international mais aussi par l'ampleur que prennent les manifestations sur le plan local, le gouvernement Crosoh'nahïte annonce sa reddition le 18 août 1813.

Le 20 août 1813, Joseph VI profite de cette victoire pour assoir sa position. Il annonce vouloir créer une organisation inter-étatique de coopération sous le nom d'Organisation Continentale de Grande Coopération (OCGC). Cette organisation doit être créée le 1er septembre de la même année.

La création de l’OCGC permet de rétablir le dialogue entre les états continentaux des Terres de Mandelsy et commencer à construire des coopérations économiques. Si des dissentions existent toujours, l'OCGC telle que conçue par Joseph VI comme un espace de dialogue entre états joue parfaitement son rôle.

Joseph VI lance ensuite de grands projets au sein de l'OCGC, toujours dans l'objectif de fédérer les différentes nations et de mettre un terme aux conflits qui les animent. Entre autres projets, il propose aux états de se lancer dans des grands travaux en lien avec la mobilité. Il s'agit alors d'améliorer les liaisons ferroviaires et aériennes entre chaque états en créant ou en rénovant les infrastructures. Il pose également les fondements de la politique environnementale de l'organisation et parvient à faire voter par les états membres trois décrets. Le premier prévoit l’interdiction des véhicules thermiques individuels sur l’ensemble du territoire des états membres de l'OCGC. Cette disposition sera confortée quelques années plus tard par le plan EDEM. Le deuxième prévoit la création d'un réseau de ligne de chemin de fer à grande vitesse contribuant ainsi à renforcer les liaisons terrestres ferroviaires entre les états. Enfin, le troisième sanctionne les dégradations faites à l’environnement.

Le 21 novembre 1813, le vice-roi Georgio Lacunonly annonce l’hospitalisation de Joseph VI. Le temps de son rétablissement, le roi doit être remplacé par la personne la plus proche par les liens du sang. Suit une campagne de recherche du frère jumeau du roi Joseph VI.

Les 22, 23 et 24 novembre 1813, les royaumes de Fayhmy'nahï et de Talj’Bali sont balayés par l’ouragan Yoxaz , troisième plus puissant ouragan de la décennie dans les Terres de Mandelsy. Le nombre de victimes et l’étendu des dégâts n’a jamais pu être évalué.

Première table ronde des rois et guerre contre le royaume de Fayhmy'nahï

Le 30 novembre 1813 Joseph De Laurionly, frère du roi Joseph VI est retrouvé et une table ronde est annoncée la semaine suivante afin de l’investir en tant que roi par intérim et président de l'OCGC jusqu’au rétablissement du roi Joseph VI. À cette table ronde du 8 décembre 1813 participe également le royaume de Fayhmy'nahï représenté par Justine de Salamille. Il s’agit de la première participation du royaume insulaire depuis 1650. Du fait de son genre, les autres rois siégeant autour de la table ne lui reconnaissent pas ce droit. Les jours qui suivent se soldent par une déclaration de guerre avec d’une part le royaume de Faimy et d’autre part une coalition formée par tous les autres royaumes membres de l'OCGC.

Plusieurs batailles ont lieu et opposent les navires de la coalition aux navires de classe Ytirvelle du royaume de Fayhmy'nahï. Toutes se soldent par des défaites de la coalition réduisant la flotte de l'OCGC à néant. Les hostilités se calment mi-décembre et se muent en un blocus de l’archipel fayhmy'nahïte .

Accession au pouvoir et règne de Justine de Salamille

Le décès de Joseph VI en février 1814 précipite la fin des hostilités et la tenue d'une nouvelle table ronde des rois afin de lui trouver un successeur. Cette table ronde se tient le 5 avril 1814. Les 11 souverains des 11 royaumes de Mandelsy sont présents et doivent élire un nouveau roi. Chacun ayant voté pour lui, la règle est ensuite de se départager au cours d'un affrontement se déroulant dans la grande arène de l'Aubh'rhiaire.

Le combat se tient le 6 avril 1814 et est remporté par Justine de Salamille. Celle-ci devient donc impératrice des Grands Royaumes de Mandelsy le 8 avril 1814 et présidente de l'OCGC. À cette occasion, le royaume de Fayhmy'nahï et le Dalj de Talj'Bahlï rejoignent l'Organisation Continentale de Grande Coopération.

Dès lors, Justine de Salamille tient à s'affirmer comme souveraine. Ainsi, elle entreprend plusieurs réformes visant à stabiliser les Grands Royaumes et à initier une transition vers un régime républicain (comme c'est le cas au Royaume de Fayhmy'nahï). Elle décide de figer les frontières internes du pays et contraint les différents rois à cesser leurs affrontements. Ces frontières seront véritablement sanctuarisées avec l’avènement de la troisième république mais n’évoluent que très peu à partir de l’été 1814. Cette mesure, bien qu'assez mal accueilli par les différents souverains, reçoit l'adhésion de la population las de plusieurs dizaines d'années de guerres. Justine de Salamille s'assure ainsi du soutien de l'opinion public mandelsien.

Elle travaille également sur le statut de citoyen en l’uniformisant à l’échelle des Grands Royaumes. Sont désormais citoyens des Grands Royaumes toutes les femmes et les hommes quel que soit leur origine ethnique à partir de 17 ans. Ce changement est effectif le 22 juillet 1814. De nouveau, cette mesure est bien accueilli par les différentes populations mandelsiennes qui voient en Justine de Salamille une personne qui souhaite leur redonner du pouvoir.

Justine de Salamille oriente aussi le développement économique des grands royaumes en redonnant de l’importance aux confédérations marchandes et en promouvant un développement préservant les ressources naturelles des Terres de Mandelsy. Elle s’inscrit dans le prolongement de la politique initiée par Joseph VI. Ces principes seront là encore confirmés lors de la proclamation de la République avec le plan EDEM.

L’hiver rouge et noir

Le début de l’année 1815 est marqué par de nombreux départs de feux dans les forêts des Monts de Grah'mes. Ces incendies, dont l'origine terroriste est rapidement attestée, obligent la toute nouvelle impératrice à coordonner les forces de sécurité des différents royaumes de Mandelsy. Ces évènements constituent un pas supplémentaire vers l'unification des Terres de Mandelsy.

Cette période atteint son point culminant avec l’attentat de Silith le lundi 9 février 1815. Vers 10h, une vingtaine de personnes sont assassinées dans les locaux de Radio Océania à Silith par cinq terroristes[1]. Étaient visés à cette occasion les journalistes d’investigation de la station dont Bruno Touillon, animateur historique et fondateur de Radio Océania. Tous ces journalistes avaient pour point commun d'avoir enquêté sur l’origine des incendies en Mandelsy continentale. Cet attentat constitue un évènement sans précédent et indigne toutes les classes politiques. En effet, les médias n'avaient jamais été la cible de quelconque groupuscule terroriste jusqu'alors. Cela est d'autant plus marquant que les animateurs principaux de la station jouissent d'une très bonne réputation. Radio Océania est par ailleurs le seul média dont la diffusion couvre pratiquement en simultané toutes les Terres de Mandelsy et représente l'unique moyen de diffuser des informations dans le monde entier. L'attentat du 9 février est ainsi vécu comme une atteinte à la liberté des médias et à la liberté d'informer.

En réaction, une marche blanche est organisée à Silith le dimanche 15 février 1815. Plusieurs autres rassemblements sont également annoncés un peu partout dans les Terres de Mandelsy. Au total, on estime que plus de 50 millions de personnes ont défilé dans les rues ce jour-là. Cet acte de rassemblement vécu à l'échelle mondial constitue un des actes fondateur de la troisième unification.

Dans un même temps, une enquête et diligentée et les différents états des Terres de Mandelsy décident de mettre en commun une partie de leur services de renseignement et de défense. Cette première coopération s'illustre au travers de la traque des terroristes des attentats de Silith. Sur le front des incendies, et de nouveau grâce à la mise en commun des moyens, les différents feux sont contenus, puis maîtrisés et peu à peu éteints.

Le 20 avril 1815, les services de renseignement unifiés parviennent à localiser le repaire des terroristes. Le 22 avril, l’assaut est donné sur leur camp. L’ennemi se retranche alors rapidement dans les cavernes. Un siège s’organise et celui-ci prend fin le 5 mai 1815. 98 personnes sont alors arrêtées par les forces armées unifiées. En 1821, un lien est établi entre ce groupuscule terroriste et la Triarme, autre groupe ayant largement déstabilisé le pays en 1820.

Accords de Silith et transition vers la République

Sur le plan de la politique intérieure, ces événements incitent au rapprochement des différents états continentaux des Terres de Mandelsy (ensemble des états des Terres de Mandelsy à l'exception de la Talj'Bahlï, la Fayhmy'nahï, la Crosoh'nahï, le Duhnveh'nahï, l'Olyk'Yerh et l'Eskilsd). Les relations avec la Crosoh'nahï, toujours très compliqué malgrè la reddition de cette dernière en 1813, se détendent également.

C’est dans ce contexte que sont signés les accords de Silith Acte I (le 21 mars 1815) et Acte II le 29 juin 1815. Ceux-ci définissent les relations entre les différents états membres de l'OCGC, le cadre de leur échange ainsi que les compétences qu'ils souhaitent déléguer à un état central. Ils posent le cadre d'un état unifié fédéral. Ces accords et cette coopération étendue au sein de l'OCGC sont les prémices de la proclamation de la République le 15 juillet 1815.

La troisième République de Mand'hel (1815 - 1821)

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Transition vers un régime républicain

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La troisième République est proclamée le 15 Juillet 1815. Dans un discours devant la nation Justine de Salamille annonce l’abolition de la monarchie et proclame la République. Dans un même temps elle annonce le déploiement de l’« Ecoplan de Développement Economique des Terres de Mandelsy » (plan EDEM) dont l’objectif est de guider le développement de la Mandelsy dans tous les domaines pour les décennies à venir. Enfin, elle nomme un groupe de femmes et d’hommes lesquels sont chargés de former une assemblée constituante et de rédiger une constitution pour la troisième République. Justine de Salamille promet de se retirer du pouvoir dès qu’un gouvernement sera élu par le peuple. En août 1815, l’assemblée constituante légitime Justine de Salamille dans son rôle de chef du gouvernement provisoire en la nommant gouverneure par intérim du pays. Durant la fin de l’année 1815, elle porte la candidature de Theide pour l'organisation des jeux olympiques de 1816 ceux-ci se déroulant traditionnellement dans la ville d'Olhympe en Sih'nahï. Le comité d'organisation des jeux olympiques acceptera que la compétition soit délocalisée et Theide est désignée pour accueillir cet évènement sportif en novembre 1815.

Justine de Salamille et le gouvernement qu’elle a nommé autour d’elle en accord avec l’assemblée constituante œuvrent également à la mise en œuvre du plan EDEM. Les domaines de la recherche sont particulièrement bien doté et des accords de coopération technologique sont signé avec l'Olik'Yerh notamment pour la construction d’une centrale nucléaire de dernière génération dans l’ouest du pays. Ces accords permettent un premier rapprochement entre la toute jeune République et l'Olik'Yerh.

Avant même l’adoption d’une constitution, l’assemblée constituante décide de donner l’opportunité au peuple de s’exprimer au travers d’un premier scrutin. Les 15, 16 et 17 avril 1816 des élections municipales sont organisées afin de légitimer celles et ceux qui font la politique locales. Ces élections sont les premières élections libres organisées dans le pays depuis 1649. Cependant, de nombreux problèmes ont lieu : l’assemblée constituante ne remet notamment pas en question le nombre de sièges au sein des conseil municipaux. Ainsi pour deux communes ayant la même population, le nombre de conseillers peut être radicalement différent. Des études réalisés à posteriori ont également montré que de nombreuses fraudes avaient eu lieu rendant discutable les résultats pour beaucoup de communes.

Les jeux olympiques de Theide et leurs conséquences

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Les jeux olympiques de Theide se déroulent du 15 au 27 juillet 1816 et sont les premiers jeux organisés ailleurs qu'à Olhympe. Cette volonté de délocaliser les jeux fait suite à ceux organisés lors de la précédente olympiade (en 1812) et qui n'avaient pas permis d'accueillir tous les spectateurs sur le site historique d'Olhympe. Katta'shahar était également candidate pour l'accueil des jeux mais sa candidature a été jugée moins solide que celle de Theide.

Vue aérienne du quartier olympique de Theide
Stade olympique de Theide
Stade olympique de Theide

Le projet olympique s’appuie sur la rénovation urbaine d’un immense quartier d’habitat précaire et sur l’usage d’infrastructures sportives existantes. Le chantier pharaonique de ce qui deviendra le « quartier olympique » commence qu'en septembre 1815. Les entreprise du bâtiment réussissent à construire l'essentiel du quartier et des infrastructures en à peine 10 mois. Bien sûr tout n'est pas terminé en juillet 1816 pour les jeux mais les principales infrastructures sont bien opérationnelles.

Ces jeux sont entachés de plusieurs scandales. Le financement du projet interroge largement la population puisque 50 % du coût des jeux en pris sur les budgets de la toute jeune troisième République et le reste vient de financement de riches familles mandelsiennes et en particulier des familles de Bonh'arpartagne, de Theidassan et de Salamille. L’opinion public s’interroge surtout sur la participation de la famille de Salamille et des éventuels conflits d’intérêt qui en découleraient.

La construction du quartier olympique est réalisée de manière extrêmement rapide ce qui n'a pas été sans conséquences. En 1817-1818, le gouvernement mandelsien dévoile les dessous de ce chantier et révèle que beaucoup de choses ont été réalisées au mépris de l'environnement et en imposant des conditions de travail extrêmement difficiles aux ouvriers des différents chantier. En 1819, alors que les jeux olympiques de 1820 sont attribués à Katta'shahar, il est révélé que plus de 500 personnes seraient mortes sur les chantiers des ouvrages olympiques de Theide. Ainsi, l'opinion public se mobilisera pour qu'une attention particulière soit accordée aux ouvriers sur les chantiers des jeux de Katta'shahar. Cela entrainera un décalage d'un an de ces jeux et l'attribution à la ville hôte bien en amont de la manifestation pour les éditions suivantes.

Enfin, lors des jeux olympiques, un incident éclabousse plusieurs équipes d'équitation (notamment celles leaders de la discipline : l'équipe d'Appart'nhay et du Sih'nahï). Une partie des chevaux sont empoisonnés ce qui empêche les cavaliers de participer aux épreuves.

Ces éléments amènent l’assemblée constituante à éloigner progressivement Justine de Salamille de la construction de la constitution en l’empêchant d'assister aux séances de l'assemblée. Cette dernière diminue aussi ses marges de manœuvre en tant que gouverneure par intérim de la République de Mandelsy. Par exemple, l'assemblée exige de Justine de Salamille, qu'un compte-rendu quasi-quotidien des ses actions soit effectué.

Le 8 août 1816 un avis de recherche national est émis par l'assemblée constituante à l'encontre de Justine de Salamille. Ce premier avis de recherche n'est pas assortit d'une prime mais démet officiellement Justine de ses fonctions de gouverneure. Justine est alors identifiée par l'assemblée comme une menace potentielle pour l'intégrité de la République Mandelsienne, notamment car elle a été impératrice des Grands Royaumes de Mandelsy. L'assemblée constituante dépêche le même jour des forces de police à son domicile pour l'arrêter. Cependant, celle-ci a pris la fuite avec Alfred Vallamir vers la Crosoh'nahï puis se rendra quelques semaines plus tard à Katta'shahar en Olik'Yerh.

Le 10 août 1816, l'assemblée constituante publie par voie de presse les raisons qui la poussent à considérer Justine de Salamille comme une criminelle. Cette dernière est soupçonnée de vouloir renverser les institutions républicaines grâce au soutien de la flotte fayhmynahïte. L'assemblée se base également sur les désaccords qu'aurait exprimé Justine de Salamille au sujet de nouvelles orientations que prendrait la constitution de la IIIème République. Le communiqué révèle enfin que Justine de Salamille serait impliquée dans l'empoisonnement des chevaux mandelsiens lors de jeux olympiques. Si les premières accusations ont été démenties, aucun élément ne permet de statuer sur les dernières.

Présidence de Karl Silver Stone et catastrophes naturelles

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Le 2 novembre 1816, Karl Silver Stone est nommé par l’assemblée constituante président de la République. Celui-ci était jusqu’alors président de l’assemblée constituante. Il réaffirme à l’occasion de son discours d’investiture son opposition à Justine de Salamille et le statut d’ennemi public N°1 de la République que lui a attribué l’assemblée. Il prévoit de modifier en profondeur les orientations qu’avait donné Justine de Salamille à la troisième république. Ainsi, il entreprend la militarisation du pays (laquelle n’aura jamais réellement lieu faute de moyens) et son développement industriel en s’affranchissant des confédérations marchandes. Du fait du non contrôle de l’état sur l’économie, ce développement sera très ralenti et n’aboutira qu’à quelques réalisations isolées. En effet, les moyens à mettre en œuvre pour s’affranchir du recours aux confédérations sont tels qu’il est impossible pour l’état de s’en dispenser : l’ensemble des filières industrielles étant aux mains des confédérations.

Les mois de novembre et décembre 1816 sont en outre marqués par deux ouragans d’une intensité jamais vue : les ouragans Quamyqaz et Alpagaz frappent le nord de la Mandelsy (essentiellement en Fayhmy'nahï, dans le Chaih'nahï et en Sussi'nahï) respectivement du 20 au 28 novembre et du 10 au 13 décembre. Le premier, l’ouragan Quamyqaz est le plus puissant ouragan jamais enregistré en Mandelsy (il est donc possible qu’il ait eu des ouragans comparables avant les premières mesures). L’ouragan Alpagaz se classe en deuxième position. Malgré les alertes des différents instituts météorologiques, la présidence ne prend pas de mesures pour protéger la population. Ainsi, des évacuations sont organisées mais ne concernent qu'une minorité de notables des futurs régions sinistrées. Les deux ouragans font donc de nombreuses victimes : près de 50 000 mandelsiens périssent lors des deux catastrophes. Le bilan matériel est impossible à chiffrer mais de nombreuses villes sont détruites en totalité ou à plus de 80 %.

Le gouvernement mandelsien n’organise pas d’aide humanitaire. Ainsi les régions sinistrées sont obligées de s'organiser seules. Le royaume de Fayhmy'nahï, mieux organisé pour faire face à ce genre catastrophe, apporte son soutien matériel aux habitants des deux régions septentrionales des Terres de Mandelsy. L'Olik'Yerh, grâce à l'influence de Justine de Salamille auprès du gouvernement de ce pays, mobilise également des moyens humains et logistiques pour venir en aide aux victimes. Malgré cela, et du fait de zones difficilement accessibles et d’un étalement important de la population, les soins et aides alimentaires ne parviennent pas à toutes les populations impactées par les ouragans. Les années qui suivent sont marquées par une explosion de la pauvreté, de la famine et des maladies dans cette partie des Terres de Mandelsy. Fin 1820, il est estimé que 6,5 millions de personnes ont été déplacés du fait des ouragans de 1816 et que ceux-ci ont causé la mort indirecte de plus de 150 000 personnes (famine et maladies).

Jusqu’en 1820, ces zones peinent à se reconstruire à la suite de ces deux catastrophes naturelles de 1816. Les institutions républicaines perdent ainsi un immense crédit auprès des populations sinistrées.

Pendant les trois ans qui suivent la catastrophe, Karl Silver Stone à concentre sa politique sur l'ouest du pays (province d'Appart'nhay, du Sih'nahï et d'Avrayh'nahï). Les autres régions sont relativement oubliées ou considérées comme des sous provinces dans lesquelles la République n'intervient que pour contrôler les ressources naturelles et matières premières qui peuvent en être extraites. Le Dunveh'nahï et la Crosoh'nahï font fit de cette situation et tendent à fonctionner en totale autonomie malgré les accords de Silith et leur appartenance à la république. Enfin, l'Olik'Yerh, a une position plutôt d'observateur. Le pays vient en aide aux populations sinistrées des provinces du nord tout en essayant de rester neutre vis à vis de la politique menée par Karl Silver Stone.

Dérive autoritaire du régime de Karl Silver Stone et montée des tensions avec les territoires non républicains

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L’année 1820 est marquée par plusieurs évènements lesquels mènent à la chute de Karl Silver Stone. Le premier évènement est l’attaque de Larh'çay. Le 16 avril 1820 à 8h32 un passager du train reliant Theide à Larh'çay attaque au couteau une trentaine de personnes sur les quais de la gare. Vingt et une personnes décèdent et 9 autres sont blessées. Suite à cette attaque Karl Silver Stone souhaite pouvoir juger rapidement les criminels lorsqu'ils auront été retrouvés. Il met alors en place un tribunal exceptionnel qu’il préside. Le responsable de l’attaque de Larh'çay n’est pour autant pas retrouvé.

Les jours et semaines qui suivent, de nombreuses arrestations ont lieu dans tout le pays. Le motif invoqué est celui d’un lien présumé avec le tueur de Larh'çay. En réalité, il s’agit surtout d’opposants politiques. Les médias internationaux font état au 21 avril 1820 de la tenue de plus de 350 procès. Un mois plus tard se sont plus de 17 000 personnes qui ont été jugées et condamnées. Ces dernières sont parquées dans des camps de prisonniers construits en marge des grandes villes.

Au mois de juin 1820, suite à la fin de ses obligations au sein de la municipalité de Katta'shahar, Justine de Salamille annonce son retour au Royaume de Fayhmy'nahï. De nouveaux avis de recherche sont émis à son encontre et le gouvernement l’accuse d’avoir dirigé l’attaque de Larh'çay.

Le 24 juin la frontière avec la Talj'Bahlï est attaquée à deux reprises par des hommes venus de la République de Mandelsy. La première fait trois morts et dix-sept blessés tandis que la seconde voit un camion remplit d’explosifs tenter de forcer la frontière.

Dès le lendemain, Karl Silver Stone dément toute implication du gouvernement mandelsien et accuse Justine de Salamille et le royaume de Fayhmy'nahï d'être à l'origine de ces attaques. Celles-ci coïncident avec le retour effectif de Justine de Salamille au royaume de Fayhmy'nahï.

Face à cette situation, le Dahlj de Talj'Bahlï annonce le déploiement d'un contingent de 2 500 soldats et de canons longue porté afin de protéger sa frontière avec la République de Mandelsy. Le gouvernement talj'baahl annonce également déployer sa flotte dans la faille des grands Rhyh'iphtes. Ce déploiement dans des eaux appartenant théoriquement à la République de Mandelsy fait monter les tensions avec celle-ci. Karl Silver Stone annonce de son côté le déploiement de quelques militaires mandelsiens à la frontière et le verrouillage au sud de la faille des grands Rhyh'iphtes par la marine républicaine. Il envisage également de verrouiller la faille des grands Rhyh'iphtes au nord mais rencontre une vive opposition de la part du royaume de Fayhmy'nahï. Ce dernier déploie en effet sa flotte sur tout le nord des Terres de Mandelsy.

Malgré cette démonstration de forces, les attaques continuent de manière régulière jusqu’au milieu du mois de juillet. Le 5 juillet au matin, un petit bateau avec à son bord une dizaine d’hommes armés tente d’attaquer un navire de la flotte talj'baahl en manœuvre au nord des Terres de Mandelsy et dans les eaux territoriales de la Talj'Bahlï. Après plusieurs sommations, le bateau est détruit par une frégate talj'baahl. Enfin, le 8 juillet des roquettes sont tirées depuis la République de Mandelsy en direction de la Talj'Bahlï. Celles-ci ne font heureusement que peu de dégâts étant donnée que cette zone est presque désertique.

Suite à cette attaque le Dahlh de Talj'Bahlï menace de déclarer la guerre à la République de Mandelsy. Cependant, Karl Silver Stone dément toute implication de son pays dans ces attaques et accuse la Talj'Bahlï d'avoir attaqué sans raison un navire de la république. Selon lui il ne s'agissait pas d'un bateau militaire mais d'un chalutier. Enfin, il accuse le royaume de Fayhmy'nahï d'être à l'origine des roquettes tirées sur la Talj'Bahlï. Cette déclaration sème le trouble chez les dirigeants talj'baahl. Cela freine leur menace de déclaration de guerre, l'armée fayhmynahïte étant en tout point supérieure à l'armée talj'baahl.

Finalement, la Fayhmy'nahï, ne souhaitant pas déclencher de guerre ouverte propose aux deux autre belligérant de créer une commission d'enquête tripartite afin de déterminer les responsabilités de chacun de la manière la plus neutre possible. Celle-ci livre ses conclusions le 19 juillet. Elle établit que l'embarcation qui a été neutralisée par les forces talj'baahl le 5 juillet, était bien un navire militarisé. La réponse talj'baahl a donc été juste et proportionnée, face à une tentative d'attaque de sa flotte et une intrusion militaire dans les eaux territoriales de la Talj'Bahlï.

Concernant les différentes attaques, elle établit que les auteurs des différentes attaques ne sont pour l’heure pas identifiables mais qu'il s'agirait très probablement d'un groupe terroriste cherchant à semer la zizanie entre les différents pays. Du moins, rien n'atteste que l'une ou l'autre des armées puisse être à l'origine des cette série d'attaques. Elle indique par ailleurs que les motivations finales de ces actes terroristes restent à élucider. Elle affirme enfin que l'armée talj'baahl n'a en aucun cas sur-réagit à ces agressions, et qu'elle a au contraire adapté et proportionné sa réponse afin d'arrêter ces attaques à répétition.

Ce rapport calme le jeu est fait retomber l'escalade de violence qui avait lieu jusqu'alors. Les attaques cessent également.

Sécession, implication dans la triarme et chute de Karl Silver Stone

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Suite à ces conclusions, les relations entre l’Empire Carnackien et la Mandelsy se calment un peu. Les attaques cessent. Cependant, et suite aux décisions de l’OCGC, Karl Silver Stone demande le 9 août 2020 l’ouverture d’une procédure de sortie de l’organisation. Il laisse cependant le choix aux communes de le suivre ou non dans cet entreprise. Les Maires ont ainsi à statuer sur leur maintien au sein de l’OCGC ou non. Dans le premier cas les communes devront se constituer en un nouvel état (qui prendra d’abord le nom d’Union des communes Mandelsiennes puis de Mandelsy Libre). Dans le cas contraire, les communes resteront au sein d’un état dirigé par Karl Silver Stone (la République Libre de Mandelsy). Après discussion avec l’OCGC, il est prévu que la Mandelsy sorte effectivement de l’OCGC le 1er janvier 2021.

L’enclenchement de se processus de sortie amène Justine de Salamille à revenir sur la scène politique nationale. Sentant que les Maires voulant rester au sein de l’OCGC ont du mal à se fédérer elle propose d’organiser une conférence réunissant les Maires désireux de poursuivre l’aventure océgécennes. Cette conférence, portant le nom de premier conférence de Nuylnes, se déroule les 5 et 6 septembre 2020. Elle acte le fait de créer une nation commune dont il conviendra de déterminer le fonctionnement à l’occasion d’une nouvelle réunion. Elle nomme également deux porte parole chargés de mener les négociations avec l’OCGC : Augustus Floups, Maire de Nuylnes, et Justine de Salamille, ex-Impératrice de Mandelsy.

Une seconde conférence est organisée du 2 au 6 novembre 2020. 1623 Maires sur les 1682 que compte la Mandelsy continentale y participent illustrant le faible nombre de communes souhaitant finalement l’indépendance vis à vis de l’OCGC. Cette conférence acte la création d’une assemblée des maires ayant fonction d’assemblée constituante. Plusieurs personnalités internationales y font également des interventions : Julia Kerberg, présidente de l’OCGC, Aliciane de Flork, Maire de Mégalipoli en RFGC et représentante de la gouvernance anti-terroriste internationale et Alfred Vallamir au nom du Comité Politique. De nombreux sujets sont abordés et notamment les récentes découvertes d’usines clandestines d’armement dans le port de Mégalipoli et des éventuels liens avec la Mandelsy.

Le 30 novembre 2020, l'OCJ pirate le site du monde GC pour faire un communiqué et faire plusieurs révélations. L'organisation expose plusieurs affaires impliquant Karl Silver Stone. Elle révèle notamment que le leader mandelsien aurait commandité l'attaque de Larçay afin de justifier l'augmentation de ces pouvoirs en termes de justice. L'organisation indique que depuis l'attaque de Larçay, Karl Silver Stone est en mesure de condamner quiconque s'oppose à lui. Elle révèle aussi que le conflit qui oppose l'Empire Carnackien et la Mandelsy depuis le printemps est monté de toute pièce afin de détourner l'attention des médias sur des nombreuses arrestations ayant lieu en Mandelsy. L'OCJ révèle également l’existence d'un trafic mondialisé prenant la forme d'un commerce triangulaire dans lequel la Mandelsy fournit la main d’œuvre, l'Aldesyl (la localisation exacte n'est pas mentionnée) fournit les matières premières et Mégalipoli produit les armes. Ces armes seraient en priorité à destination de la Mandelsy, mais l'OCJ suppose qu'elles ont pu alimenter les divers conflits armés de l'année 2020. Enfin l'OCJ, fait également le lien avec les activités de pirateries contre lesquelles les nations du monde GC ont eu à lutter au début de l'année 2020. Les pirates étant considérés par l'organisation comme des missionnaires venant de Mandelsy et tentant d'apporter par voie maritime un paiement convenu avec Karl Silver Stone. L'échec de cette activité et la victoire des nations de l'OCGC fasse aux pirates aurait encouragé Karl Silver Stone à lancer une opération plus vaste afin de masquer ses activités. Cette opération commençant par l'attaque de Larçay. Ces éléments sont confirmés le 20 décembre 2020 par le procureur fédéral de la RFGC José San Garcia. Avec ces révélations et devant l’impossibilité du peuple à se révolter du fait de la main-mise de Karl Silver Stone sur le système de justice et sur l’armée du pays, un petit groupe décide d’attaquer de front le leader mandelsien au cours de ce qui est appelé à la première opération papillon. Ce groupe comprend Justine de Salamille, Alfred Vallamir, le Major Joseph Psaline et l’inspecteur Plack. Tous font partis plus ou moins officieusement de l’OCJ. Le 25 décembre 2020, ils rendent à Valaxtine sur Choisille en secret, pénètre dans le palais de la République où vit Karl Silver Stone et l’arrête. Dans leur fuite, ils sont pris en chasse par la garde personnelle du président mandelsien et sont obligés d’incendier le palais de la République.

L’arrestation de Karl Silver Stone, marque la fin de fin de son régime et de la troisième République et permet de démanteler la partie mandelsienne de la triarme. Les camps de prisonniers sont ouverts et plus de 50 000 personnes libérées. Enfin, le processus de sortie de l’OCGC est également stoppé à condition que des élections libres soient organisées en Mandelsy au cours de l’année 2021.

Unification de la Talj'Bahlï

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Les quatrième, cinquième et sixième République (année 1821)

Article(s) détaillé(s) : Elections municipales de 1821
Information : Données actualisées

À l'issue de l'arrestation et de la chute de Karl Silver Stone consécutivement à l'Opération Papillon, la quatrième République est proclamée. Justine de Salamille et quelques éminents intellectuels ayant participé au retour du régime Républicain en 1815, proposent de créer une assemblée des Maires ayant le rôle d'une assemblée constituante. Cette assemblée est dérivée des deux conférences de Nuih'lnhes qui avaient mis en avant le fait qu'une future constitution devait avant tout être pensée par les acteurs les plus proches des citoyens à savoir les Maires.

La première mesure de cette assemblée est de convoquer des élections municipales correctement encadrées pour le mois de mai 1821. Ces élections, sont les premières organisées de manière complètement libre depuis la fin de la seconde République. Elles sont placées sous le contrôle d'un observatoire électoral indépendant. Pour ce scrutin, le dépôt des listes est ouvert du 1 mars au 18 mai 1821. La campagne officielle, période pendant laquelle les médias sont tenus d'observer une réserve sur le traitement des élections, se déroule du 19 au 27 mai. Les élections se déroulent du 28 au 31 mai 1821 avec des bureaux de vote ouverts de 8h à 18h. Le dépouillement a lieu les 1er et 2 juin. Les résultats sont proclamés le 2 juin à 21h. Les Maires sont élus par les conseils municipaux entre le 3 et le 13 juin 1821.

Il résulte de ces élections une recomposition de l'assemblée des Maires. Nombreux sont ceux qui ne sont pas reconduits. Ainsi, là où l’ancienne assemblée des Maires était relativement unanime sur la direction à donner à la constitution, la nouvelle se révèle être beaucoup plus fragmentée et de nombreuses divergences d’opinions s’expriment. Lors de sa session d’installation, l’assemblée des Maires décide à une voie près de retirer à Justine de Salamille une large partie des pouvoirs dont elle était dotée pour gérer les affaires courantes du pays.

Le 15 juillet, voyant que les discussions sont complètement au point mort et qu’elle ne peut plus gérer efficacement les affaires courantes, elle décide d'abandonner ses fonctions de porte-parole de la République de Mandelsy.

Les mois qui suivent sont caractérisés par une non avancée de l’assemblée des Maires dans la rédaction de la constitution. La fragmentation de celle-ci se renforce au point que certains n’y participent même plus considérant qu’ils sont plus utiles dans leurs territoires.

Le 4 décembre, alors que les discussions ne font que s’envenimer, l’assemblée des maires se scinde en trois entités distinctes. Ainsi est fondée la communauté autonome du nord et de l’est des Terres de Mandelsy (renommée quelques jours plus tard Vème République des Terres de Mandelsy) et la communauté autonome du Mont'Gra'Ham (renommée VIème République des Terres de Mandelsy, puis Grand Skhaah'norah de Mandelsy. Le 7 décembre, l’ouest de la Mandelsy est envahi par des troupes venues des Monts de Grah'mes. Celles-ci se sont discrètement préparées, bénéficient d’un armement de pointe et notamment d’une aviation qui leur permettra de conquérir le pays en un éclair. La plupart des grandes villes mandelsiennes subissent des assauts aériens ciblés sur les infrastructures publiques et sur les appareils de production (usines, fabriques …). Seule Mont'gar'lahk est épargnée et déclarée comme capitale. Le 8 décembre Justine de Salamille est faite prisonnière tandis que Kirlo de l'Orh'ogne (nommé aussi grand Skhan) prend le contrôle de la totalité du pays.

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Dans les jours qui suivent, le Grand Skhan met en application son nouvel ordre, dispositif visant à restreindre drastiquement les libertés des mandelsiens. Il obtient également la capitulation de la Crosoh'nahï et du Duhnveh'nahï. Dans un même temps, Justine de Salamille est exposée sur un échafaud sur la place Joseph VI à Theide. Le 12 décembre, des « insoumis » tentent une première fois de la délivrer sans succès. Le 16 décembre un procès fantoche se tient à Theide. Karl Silver Stone et William Arm, libérés par Kirlo de l'Orh'ogne refont surface et « témoignent » contre elle. Justine de Salamille est condamnée. Son exécution est prévue pour le 19 décembre.

Dans la nuit du 18 au 19 décembre, le port de Theide est attaqué par la marine royale fayhmynahïte. L’objectif de l’opération est de faire diversion afin de permettre aux insoumis dirigés par Alfred Vallamir de délivrer Justine de Salamille ce qu’ils parviennent à faire au prix de nombreuses pertes. Suite à cette libération, le colonel Kent, général des armés du Grand Skhan, ordonne le bombardement de l’archipel de Fayhmy'nahï par l’aviation montgrahamïte. Les insoumis fuient Theide et se réfugient dans les contreforts des Monts de Grah'mes dans une ancienne base aérienne datant de la Grande Guerre. Ils y trouvent d’autres insoumis et le matériel nécessaire à la préparation d’une opération « coup de poing » à Mont'Gar'Lahk.

Le 23 décembre, suite à l’impossibilité de l’armée montgrahamïte de retrouver Justine de Salamille, le grand Skhan ordonne le bombardement systématique et définitif de toutes les grandes villes du pays afin d'en finir avec les différentes poches insoumises. Mis au courant de cette nouvelle, les insoumis réfugiés dans les montagnes devancent leur assaut dans la nuit du 24 au 25 décembre : c’est la seconde opération papillon.

À l’issue de cette opération, le grand Skhan est arrêté, l’armée montgrahamïte est dissoute et la République rétablie.

Le 6 janvier 1822, l’assemblée des Maires se réunit pour la première fois depuis un mois, proclame à l’unanimité la septième République et donne la gouvernance provisoire du pays à Justine de Salamille.

La troisième unification et les débuts de la septième République (1822 - 1824)

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Transition vers un régime républicain fédéral

Information : Données actualisées

La septième République est proclamée le 6 janvier 1822. L'assemblée des Maires, toujours chargée de rédiger la constitution, nomme Justine de Salamille présidente d'un conseil de gouvernance du pays qu'elle aura à constituer. La nomination des membres de ce conseil intervient le 7 janvier 1822. Celui-ci devait rester en place au plus pour un an ou jusqu'à l'élection d'un gouvernement par le peuple mandelsien. In fine, il reste en place jusqu'en mai 1824.

Suite aux évènements de la "seconde opération papillon", les discussions à l'assemblée des Maires sont beaucoup plus paisibles et constructives. Ainsi, dès le mois de février, les Maires s'entendent sur un programme de sécurité intérieur et au transfert sans réserve de l'ensemble des compétences liées à la sécurité intérieure au niveau de l'Etat Fédéral. L'objectif est de mieux contrôler le territoire mandelsien et d'empêcher la constitution de forces armées clandestines telles que celles créées dans les Monts de Grah'mes au cours de l'année 1821. Cette avancée significative acte la véritable émergence d'un état fédéral incluant la plupart des territoires des Terres de Mandelsy à l'exception de l'Eskilsd et de l'Olik'Yerh. Désormais les compétences de chaque échelon territorial (états fédéral, provinces autonomes et communes) sont bien identifiées et assurent une gouvernance cohérente des territoires.

Unification des Terres d'Eskilsd (1822)

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Unification de l'Olik'Yerh et du Duhnveh'nahï (1823)

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Elections nationales de 1824

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Unification de la Crosoh'nahï (1825)

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Notes et références

Articles connexes

Notes

Références

  1. Hors RP cet évènement fait directement référence aux attentats de Charly Hebdo du 7 janvier 2015.