Justine de Salamille
Justine De Salamille | |
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Etat civil | |
Nom | De Salamille |
Prénom | Justine |
Nationalité | Fayhmy'nahïte |
Date de naissance | 08 septembre 1786 |
Lieu de naissance | {{{Lieu de naissance}}} |
Date de décès | 20 avril 1842 |
Activité | {{{Activité}}} |
Famille | {{{Famille}}} |
Dans les Cités Perdues | |
Première apparition | Livre I, chapitre 2 |
Type de personnage | Principal |
Justine Émilie Fayhmy de Salamille, née le 08 septembre 1786 à Innercivitatum (Royaume de Fayhmy'nahï) est une femme politique des Terres de Mandelsy.
Docteure en sciences de l'aménagement, Justine de Salamille a été Impératrice de Fayhmy'nahï (1807-1816)[2], Impératrice du Grand Royaume de Mandelsy (1814-1815), Gouverneure par intérim de la République de Mandelsy (1815-1816), Conseillère aux affaires urbaines de Katta'shahar (1816-1818), Maire de Katta'shahar d'avril 1818 à mars 1820, porte parole de l'assemblée constituante de la quatrième république (1820-1821) et présidente du conseil de gouvernance de la Mandelsy depuis janvier 1822.
Justine de Salamille est reconnue pour avoir mis fin à la monarchie du Grand Royaume de Mandelsy en 1815 et pour avoir lancé le processus de construction d'une constitution pour la troisième et la quatrième République Mandelsienne.
Si elle bénéficie d'une certaine reconnaissance partout dans les Terres de Mandelsy, c'est aussi une personnalité très controversée notamment du fait de son ascendance et des différentes fonctions qu'elle a occupé avant la proclamation de la République.
Situation personelle
Origines familiales et ascendance
Justine de Salamille appartient à l'une des grandes familles ayant géré le royaume de Fayhmy'nahï depuis sa création et à une des familles nobles des Terres de Mandelsy. Elle tient cette lignée de sa mère Miriok de Salamille, qui fut également impératrice du royaume de Fayhmy'nahï de 1787 à 1797. Son père Jildos de Civalille, est issu de la famille de marchands Lahvern-fayhmynahïte qui contrôle tout le commerce entre le royaume de Fayhmy'nahï et la région du Lahver'nhay le long de la faille des grands Rhyh'iphtes. L'arbre généalogique de la famille de Salamille remonte à la fin des trois siècle perdues avec Helnesse Kariothe de Salamille. La famille de Civalille est une branche de la famille de Salamille apparue vers l'an 450.

Justine était relativement proche de son oncle Gustino de Salamille. Il était un grand explorateur, ayant notamment beaucoup voyagé partout dans les Terres de Mandelsy et ayant également travaillé pour les différentes confédérations marchandes mandelsiennes. À sa mort en 1797[1], elle est l'unique héritière des biens de son oncle (celui-ci n'ayant ni conjointe, ni enfant). Outre la fortune personnelle du défunt, elle hérite de plusieurs propriétés en Mandelsy continentale comme le château de Canh'jhey à Larh'çay, le manoir du Rhuau à Arthi'nhy ou encore le domaine du Playh'syh de la Ronhd'ryh proche d'Khotorh'ehvysk. À plusieurs reprises cet héritage sera mis à contribution pour l'intérêt du pays. C'est le cas notamment en 1816 lors des Jeux olympiques de Theide où elle et sa famille participent à hauteur 11% du budget total des jeux. En 1820, lors de sa mission humanitaire dans le nord de la Mandelsy continentale, le domaine du Playh'syh de la Ronhd'ryh est transformé en un centre d'aide pour les plus démunis.
Néanmoins, cette ascendance est régulièrement source de polémiques à son encontre.
Etudes
Justine de Salamille est décrite par ses pairs comme une personne extrêmement travailleuse et de particulièrement brillante. Cela explique son parcours scolaire rapide. À l'école d'Ol'Goradok elle termine le cycle principal en 3 ans au lieu de 5 et le cycle secondaire en 5 ans au lieu de 7. Ses compétences sont dès lors mises à contribution par sa mère, alors impératrice du royaume, dans la gestion du royaume de Fayhmy'nahï dès ses 13 ans (sur le deux dernières années du mandat de sa mère).
À 16 ans, elle commence à étudier les sciences politiques à l'Université de Theide. Elle obtient un master en quatre ans au lieu des cinq requis. Elle sort donc diplômée de l'Université de Theide en 1806. Ses années d'étude sont l'occasion de nouer des relations avec plusieurs autres étudiants de l'université qui seront à ses côtés lors de la transformation de la Mandelsy en 1815. Elle met entre parenthèses ses études pour se consacrer à la gestion du royaume de Fayhmy'nahï à partir de 1807.
De 1817 à 1820 à la suite de son exil à Katta'shahar, elle prépare un doctorat en sciences de l'aménagement à l'Université de Katta'shahar I à l'École supérieure d'aménagement sur la thématique Développement d'un modèle de gouvernance responsable pour les territoires mandelsiens dans un contexte de dérèglement climatique. Sa thèse traite des modèles de développement de l'ensemble des pays des Terres de Mandelsy dans le contexte actuel du changement du climat et du dérèglement de l'influence du Shämölh'devorhÿ. La première partie de sa thèse développe l'histoire et les modes de développement urbains et économiques au cours du temps. Elle propose ensuite un modèle de développement pour l'ensemble des Terres de Mandelsy, lequel soit écologiquement et socialement soutenable pour l'ensemble de la population. Ce modèle se divise selon plusieurs thématiques : le développement économique (chapitre 4), le développement urbain (chapitre 5), les transports (chapitre 6), la ruralité (chapitre 7), l'aspect social (chapitre 8) et enfin le mode de gouvernance avec la proposition d'un modèle d'organisation des états en une grande fédération (chapitre 9). Enfin le chapitre 10, traite de l'hypothèse selon laquelle le Le Shämölh'devorhÿ s'emballerait et explore les alternatives propre à ce cas de figure. Le document final, comprenant 12 chapitres dont un chapitre introductif et un chapitre conclusif, représente 795 pages et 812 pages d'annexes. La soutenance de sa thèse s'est déroulée le 15 mars 1820. Elle a été reçue avec les honneurs du jury. Une version condensée de 250 pages a été publiée aux éditions universitaires de Katta'shahar en janvier 1821.
- ↑ Gustino de Salamille est assassiné le 1er mars 1997 par sa sœur Lulaby de Salamille